a la vie a la mort fidele et fraternel

Etrefidèle à ceux qui sont morts, Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond. Comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux. Etre fidèle à ceux qui sont morts, C’est vivre. Comme ils auraient vécu. Et les faire vivre avec nous. Undes enseignements les plus clairs de la Parole de Dieu est que nos chers disparus reviendront à la vie. Les récits bibliques de résurrections donnent la garantie que « tous ceux qui sont dans les tombes de souvenir entendront [l]a voix [de Jésus] et sortiront » (Jean 5:28, 29).Les humains en vie à cette époque- là auront le bonheur de retrouver ceux qui auront ceuxque nous avons connus et aimés, qui ont quitté cette vie et « se sont endormis dans l’espérance de la résurrection ». Nous croyons, en effet, que le temps qui s’écoule de la naissance à la mort physique ne représente pas toute la vie, et que, même si nous ne sommes Depuisla basilique Saint-Pierre, entouré de cardinaux et d’une vingtaine de fidèles masqués, le pape a encouragé à « croire à la résurrection non pas comme à une sorte de mirage à l’horizon, mais comme à un événement déjà présent, qui nous implique déjà maintenant mystérieusement ». « Le regard de la foi, a-t-il dit Spécialistede la Calédonie depuis les années 1970, le chercheur a réalisé un travail anthropologique considérable, notamment sur le nonton film my lecturer my husband season 2 full movie. En grec KOINONIA Communion, communauté, partage, relation, avoir en commun. Psaume 133 …C'est là dans une assemblée fidèle et vivante, qu’est la bénédiction et la vie pour l’éternité! » Proverbe 17 v 9 Qui veut se faire aimer, pardonne les torts qu’il a subis les rappeler éloigne son ami ». Proverbe 27 v 17 Comme le fer aiguise le fer, ainsi un homme excite la colère d'un homme. » Dans la vie d'église, nous nous "frotons" les uns aux autres, comme le fer aiguise le fer. Nous ne nous choisissons pas les uns les autres, comme les enfants d’une famille physique ne se choisissent pas. Dans la famille de Dieu nous devons nous aimer les uns les autres, et en particulier ceux qui ne nous sont pas très sympathiques. En réalité, la communion fraternelle est un miracle de DIEU. A lui seul en revient toute la gloire !Jean 17 v 20 à 26 Il n'y a qu'une seule église celle de Jésus Christ. Tous ceux qui en sont membres par la nouvelle naissance sont UN en Christ, c’est un fait et cela vient de Dieu. Ceci n’a aucun rapport avec l’œcuménisme qui veut unifier les religions dites chrétiennes en évitant de parler des sujets qui fâchent ». L’unité authentique ne fait pas de compromis. Actes 2 v 42 Cela demande de la persévérance car nous avons des tempéraments, des caractères, des arrière-plans et parfois des cultures différentes. Mais le Saint-Esprit est là pour nous aider à aimer sans faire de favoritisme. La fraction du pain est le signe de l’unité du Corps de Christ. Actes 2 v 45 Il ne devrait pas y avoir de pauvres dans une assemblée du Seigneur. Actes 2 v 46 il est important de s’inviter les uns les autres à manger, dans la joie et la simplicité. Est-ce que tu le pratiques régulièrement ? Romains 12 v 9 à 13 Avoir de l’affection les uns pour les autres, honorer nos frères et nos sœurs en étant prévenant et attentionné aux besoins des autres, Ro 15 v 14 Dans une assemblée vivante, chaque membre devrait avoir la liberté d’apporter une parole d’encouragement pour exhorter les autres. Ephésiens 4 v 1 à 6 Conserver l’unité demande un effort. Enumération de 7 conditions doctrinales à remplir pour reconnaître quelqu’un comme frère ou sœur en Christ. Ephésiens 6 v 18 Priez pour tous les saints, c’est-à-dire tous nos frères et sœurs, mais en particulier ceux de notre assemblée, chaque jour. Nous pouvons écrire leurs noms dans un carnet pour ne pas en oublier. Philippiens 2 v 1 à 11 Voici l’exemple que nous devrions suivre Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans l’amour, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au–dessus de vous–mêmes. Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus–Christ Existant en forme de Dieu, n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui–même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui–même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ». 2 Thessaloniciens 1 v 3 Voici une assemblée qui progresse, pouvons-nous en dire autant de celle dont nous sommes membre ? Nous devons à votre sujet, frères, rendre continuellement grâces à Dieu, comme cela est juste, parce que votre foi fait de grands progrès, et que l’amour de chacun de vous tous à l’égard des autres augmente de plus en plus. » 1 Jean 2 v 3 à 6 Le commandement nouveau, aimer nos frères et sœurs en Christ comme lui nous a aimé au point de donner sa vie est supérieur à aime ton prochain comme toi-même ». Jésus Christ a donné l’exemple. 1 Jean 3 v 9 à 11 L'amour que nous avons pour tous les vrais enfants de Dieu est un signe évident de la nouvelle naissance, et il se manifeste concrètement. 1 Jean 3 v 14 Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. » 1 Jean 4 v 7 à 21 Dieu est Amour ! Il l’a prouvé en nous donnant ce qu’Il a de plus cher son propre fils unique et bien-aimé. C’est incompréhensible, mais c’est vrai, GLOIRE A DIEU !Questions personnelles 1. Es-tu intégrée dans une assemblée fidèle ? 2. Participes-tu à toutes les réunions et activités ? 3. Exerces-tu un ministère, c’est-à-dire un service ? 4. Vas-tu aux réunions pour te faire du bien ou pour édifier les autres ? 5. Eprouves-tu un amour ardent et sans hypocrisie pour tous tes frères et sœurs ? 6. Comment gères-tu tes relations avec ceux et celles qui ont un caractère difficile ? 7. Quand as-tu invitée quelqu’un la dernière fois ? 8. Est-ce que tu pries pour chaque membre de ton assemblée, chaque jour ? Contact paix Articles scientifiques Chers frères et sœurs, bonne et sainte fête de Pâques !L’annonce de l’ange aux femmes résonne dans l’Église répandue à travers le monde entier Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus, le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité… venez voir l’endroit où il reposait » Mt 28, 5-6.Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance si le Christ n’était pas ressuscité, le christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici Jésus, l’amour incarné, est mort sur la croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la pourquoi, nous disons à tous Venez et voyez ! » En chaque situation humaine, marquée par la fragilité, par le péché et par la mort, la Bonne Nouvelle n’est pas seulement une parole, mais c’est un témoignage d’amour gratuit et fidèle c’est sortir de soi pour aller à la rencontre de l’autre, c’est se tenir proche de celui qui est blessé par la vie, c’est partager avec celui qui manque du nécessaire, c’est rester aux côtés de celui qui est malade ou âgé ou exclu… Venez et voyez ! » l’amour est plus fort, l’amour donne la vie, l’amour fait fleurir l’espérance dans le cette joyeuse certitude dans le cœur, aujourd’hui nous nous adressons à toi, Seigneur ressuscité !Aide-nous à te chercher afin que tous nous puissions te rencontrer, savoir que nous avons un Père et que nous ne nous sentions pas orphelins ; que nous puissions t’aimer et t’ à vaincre le fléau de la faim, aggravé par les conflits et par les immenses gaspillages dont nous sommes souvent capables de protéger les sans-défense, surtout les enfants, les femmes et les personnes âgées, parfois transformés en objets d’exploitation et d’ que nous puissions soigner les frères touchés par l’épidémie d’Ebola en Guinée Conakry, en Sierra Leone et au Liberia, et ceux affectés par tant d’autres maladies, qui se diffusent aussi à cause de l’incurie et de la pauvreté tous ceux qui aujourd’hui ne peuvent pas célébrer Pâques avec leurs familles parce qu’injustement arrachées à leur affection, comme les nombreuses personnes, prêtres et laïcs, qui en diverses parties du monde, ont été ceux qui ont laissé leur propre terre pour émigrer vers des endroits où ils puissent espérer un avenir meilleur, mener une vie digne et, souvent, professer librement leur t’en prions, Jésus glorieux, fais cesser toute guerre, toute hostilité grande ou petite, ancienne ou récente !Nous te supplions, en particulier, pour la Syrie, la Syrie bien-aimée, afin que tous ceux qui souffrent des conséquences du conflit, puissent recevoir les aides humanitaires nécessaires et que les parties en cause n’utilisent plus la force pour semer la mort, surtout contre la population sans défense, mais aient l’audace de négocier la paix, désormais attendue depuis trop longtemps !Jésus glorieux, nous te demandons de réconforter les victimes des violences fratricides en Iraq et de soutenir les espoirs suscités par la reprise des négociations entre Israéliens et t’implorons, qu’un terme soit mis aux affrontements en République centrafricaine et que s’arrêtent les atroces attentats terroristes dans certaines zones du Nigeria ainsi que les violences au Soudan du te demandons que les esprits se tournent vers la réconciliation et la concorde fraternelle au ta résurrection, que nous célébrons cette année ensemble avec les Églises qui suivent le calendrier julien, nous te prions d’éclairer et d’inspirer des initiatives de pacification en Ukraine, pour que les parties intéressées, soutenues par la Communauté internationale, entreprennent tout effort pour empêcher la violence et construire, dans un esprit d’unité et de dialogue, l’avenir du pays. Qu’en tant que frères, ils puissent aujourd’hui chanter Xphctoc Bocĸpec1.Pour tous les peuples de la terre, nous te prions, Seigneur toi qui as vaincu la mort, donne-nous ta vie, donne-nous ta paix ! Chers frères et sœurs, bonne fête de Pâques !SalutChers frères et sœurs,je renouvelle mes vœux de Bonne fête de Pâques à vous tous rassemblés sur cette place de toutes les parties du monde. J’étends les vœux de Pâques à tous ceux qui, de différents pays, sont reliés à travers les moyens de communication sociale. Portez à vos familles et à vos communautés la joyeuse annonce que le Christ notre paix et notre espérance est ressuscité !Merci pour votre présence, pour votre prière et pour votre témoignage de foi. Une pensée particulière et reconnaissante pour le don des très belles fleurs, qui proviennent des Pays-Bas. Bonne fête de Pâques à tous ! DescriptionDans les années qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, le monde occidental et les milieux protestants en particulier se sont mis à insister sur le concept d’une tradition judéo-chrétienne » qui lierait de façon intime le peuple juif à l’univers chrétien et qui forgerait une unité indestructible entre ces cultures, ces traditions religieuses. On a commencé à reconnaître ouvertement que Jésus était juif et qu’il s’adressait à des apôtres et à des auditeurs juifs, que ses paroles contenaient les accents d’un savoir judaïque qu’il dépassait bien entendu, mais dont il s’inspirait. Au lieu d’être perçus comme une rupture totale d’avec le message de la tradition juive, les propos du Nouveau Testament ont commencé à être décrits dans un contexte plus vaste, sur un ton plus conciliant, où résonnent les échos du interprétation nouvelle des textes sacrés a en partie permis de mieux aborder les questions éthiques insurmontables que posait au grand public la révélation des camps de concentration et des horreurs de la Shoah. Une telle vision offrait aussi l’avantage de détourner l’attention au sujet de l’attitude pour le moins ambiguë adoptée par beaucoup de gouvernements et de peuples occidentaux durant la guerre et au sujet des habitudes ancestrales d’oppression envers les Juifs que partageait tout l’Occident. L’antisémitisme qui sévissait de façon quasi aussi virulente dans les pays alliés pendant l’avant-guerre, ainsi que la tradition de discrimination sociale et religieuse millénaire vis-à-vis du judaïsme, concerne toute l’histoire des pays occidentaux. Le monde chrétien avait beaucoup de difficulté à reconnaître que les camps de concentration constituaient l’aboutissement logique de vingt siècles de répression à travers l’Occident sous certains aspects, le martyre dans les camps ne représente qu’une extension des pratiques ancestrales de pogroms, de discriminations, de ghettoïsation, d’expulsions et de spoliations. En raison de la férocité du crime, le statut de victime est très clairement revenu aux Juifs, alors que l’image du bourreau affectait l’Occident dans sa à une solidarité de tradition religieuse et sociale a eu pour but de susciter un lien fraternel profond entre les victimes et ceux qui sont restés massivement des spectateurs plus ou moins complices des crimes nazis. Les tentatives de revendiquer une filiation spirituelle ou culturelle commune aux Juifs et aux chrétiens ont visé à redorer quelque peu le blason des vainqueurs, eux qui avaient fermé leurs portes aux réfugiés alors qu’il était encore temps pour eux de s’échapper. Aussi, le monde occidental a pu se dédouaner et en appeler à une solidarité de groupe pour les survivants il leur a entrouvert, puis ouvert ses portes et leur a promis une intégration plus complète et un plus grand respect humain. Il est certain que la révélation de l’existence des camps – ainsi que l’explosion de la bombe atomique, arme de destruction massive qu’on n’avait jamais connue auparavant – a imposé au monde occidental une réévaluation de ses fondements éthiques et religieux et a certainement terni la superbe d’une civilisation qui a pu produire de telles horreurs. Dans cet examen, certaines sociétés ont certainement accompli une révision profonde de leurs principes ; elles ont aussi modifié leurs attitudes et leurs pratiques institutionnelles vis-à-vis des Juifs et des minorités en se montrant plus accueillantes et plus ouvertes. Il se pourrait aussi que, prises sous les assauts efficaces des philosophies laïques depuis deux siècles, les églises aient voulu souligner leur ancienneté en faisant se prolonger leurs racines dans un passé plus notion de tradition judéo-chrétienne », pour politique qu’elle puisse être, ne recouvre pas forcément une expérience éthique, théologique ou morale particulière. On s’aperçoit vite que cette expression, lorsqu’elle est utilisée par des chrétiens – et ils restent quasiment les seuls à l’employer – ne sert qu’à asseoir une antériorité judaïque à des principes chrétiens. Trop souvent, le concept s’applique comme si l’antériorité évoquée jouait le simple rôle de renforçateur de l’affirmation chrétienne. Chevauchant deux traditions, les principes du christianisme plongeraient leurs racines dans un passé plus glorieux, plus lointain et plus universel et gagneraient en autorité. Mais cette approche présente toutefois plusieurs dangers. D’une part, elle tend à gommer les différences entre les systèmes religieux en postulant que les deux traditions s’imbriquent dans un même type de pensée en raison de leur linéarité et suivent des chemins parallèles, sinon identiques. Les variations entre les doctrines s’inscrivent comme de simples colorations dans l’interprétation de vérités sur lesquelles existerait un accord unanime. Comme un tel discours provient en très large partie du milieu chrétien, il apparaît que les chrétiens ne cherchent guère à saisir la spécificité ou la portée véritable de la parole et de l’expérience juives, mais postulent une similitude du judaïsme avec l’expérience chrétienne. De là découlent la dénaturation, voire la totale ignorance, de l’expérience et de la pensée telle façon de concevoir les religions peut aussi entraîner un effet pervers celui de nier totalement l’apport de la tradition judaïque. En effet, l’antériorité proclamée du message juif – alors qu’il évolue en parallèle depuis vingt siècles – semble impliquer qu’il présente un état plus primitif » de la pensée, une forme incomplète et rudimentaire de l’expression chrétienne. Les écrits juifs représentent de simples fondements sur lesquels la chrétienté a pu bâtir son édifice. Renouant avec un usage bimillénaire, le message chrétien se présente comme l’accomplissement mélioratif » de la parole juive, une expression plus proche des réalités contemporaines, comme un discours qui aurait su intégrer une expérience particulière – de caractère tribal – à une vision universaliste. La référence à la disposition de la Bible, avec sa division entre ancien testament » et nouveau testament », renforce l’illusion le second livre est censé remplacer le premier, tout en s’en inspirant. L’ancien livre ne se lit qu’en référence avec le nouveau, qui contient une avancée dans le progrès moral, éthique et social de l’humanité. Tout comme un codicille amende et transforme la résolution originale qu’il abroge dans certaines différences, le Nouveau Testament marquerait une étape décisive dans l’évolution de l’être humain. Un postulat s’installe dans la présentation de la nouvelle cohabitation des deux traditions. La connaissance du message sous sa version chrétienne implique une compréhension de la pensée juive, avec en sous-entendu, l’idée d’une coïncidence entre les réalité ne correspond pourtant pas à la vision simplificatrice et orientée suggérée par les mots tradition judéo-chrétienne ». Si les références bibliques quand elles portent sur l’Ancien Testament demeurent identiques, la compréhension et l’interprétation de la parole peuvent se placer à des pôles extrêmes. La tradition rabbinique éclaire les textes d’une lumière bien différente de celle des églises, mais le mode de réflexion judaïque continue à être ignoré ou réinterprété par les chrétiens pour convenir au confort intellectuel de l’Occident. Même si la voix sur le mode juif reste assourdie, le monde juif s’accommode de la reconnaissance, même fallacieuse, de son apport. En raison de la cohabitation des deux traditions, on observe de nombreuses influences entre elles et les Juifs ont appris le langage de la majorité pour s’ pourrait prendre pour exemple de cette diversité d’expériences de vie, dissimulée sous un couvert de similitudes, la relation de l’individu avec son corps. Nous allons nous interroger, dans la pratique des deux cultures, sur la nature et le rôle de la sexualité dans le domaine privé et dans le domaine public. Ce choix nous semble d’autant plus pertinent que la morale sexuelle est par tradition qualifiée de judéo-chrétienne », alors que, dans la réalité, les attitudes sont, nous allons tenter de le démontrer, très différentes. L’expérience chrétienne de la relation de l’être humain à son propre corps ne peut être plus dissemblable de celle exprimée par le judaïsme. La compréhension du lien du temporel et de la dimension spirituelle dans la matérialité biologique ne suit pas des chemins parallèles. Le christianisme tend à élever des barrières infranchissables entre le corps et l’esprit, alors que le judaïsme s’accommode fort bien des liens qui unissent ces deux composantes de l’individu. Nous savons que l’Église a placé la morale sexuelle au centre de ses préoccupations et a utilisé le contrôle de la sexualité comme une arme de répression. Son obsession à ce sujet s’immisce dans tous les domaines le célibat des prêtres, la censure de toutes les expressions de la sensualité, le mépris profond du corps et de ses besoins, etc. La dissemblance totale entre cette vision et celle du judaïsme porte sur des données fondamentales dans le rapport de l’être humain avec mort chrétienneConsidérons le corps et son traitement sous l’aspect le plus immédiat, le plus physiologique. La matérialité saignante du corps et de ses organes reste toujours présente à l’esprit judaïque – comme en attestent abondamment les littératures religieuses et profanes – même dans les cas où se produit une transposition intellectuelle ou métaphorique de notre réalité première. La vision du corps reste, en toutes circonstances, quasiment médicale. Le souci du bien-être et de la survie garde le sceau de l’expérience physique de la souffrance des membres de la communauté. La relation du Juif à son corps reflète en grande partie l’équilibre délicat entre la matérialité et la spiritualité, cette harmonie qui nous apparaît comme une spécificité du peuple point de départ de notre réflexion, on pourrait considérer le phénomène de la mort. Foncièrement, le christianisme se présente comme une religion valorisant la mort la mort représente le début de la vraie existence qui, elle, se déroule dans l’au-delà et donne un sens à la vie d’ici-bas. Notre passage sur terre, dans la prison du corps, s’achève par la libération de l’âme qui trouve dans la mort sa vraie voie et qui y exprime sa vraie nature. La vie constitue une sorte de premier purgatoire, propre à amorcer le processus de purification ou de damnation qui sera couronné par le voyage dans l’au-delà. Toute l’existence se présente donc comme une épreuve, ou plus exactement comme un conditionnement à l’expérience ultime. Dans sa vision d’une césure absolue entre le corps et l’esprit, le christianisme assigne au second la mission obligée de se dégager de toute emprise du premier. L’attachement au monde constitue le péché capital que l’Église condamne avec vigueur. L’avaritia, dans son sens premier, c’est-à-dire l’amour exagéré du monde, constitue plus qu’un péché dont on a honte et remords, elle est haine de Dieu, odium Dei, qui pousse à l’endurcissement et au défi, à l’alliance avec le Diable ».La dualité existentielle du corps et de l’âme se perçoit comme une lutte sans répit et surtout sans merci, où la moindre défaillance du vrai reflet de Dieu l’âme sera exploitée par l’instrument de Satan le corps. Dans cette lutte perpétuelle, il faut donc que le corps soit subjugué et méprisé, qu’il apprenne à taire ses besoins et ses impulsions. Cette attitude entraîne un profond mépris et un rejet total de toute expression des fonctions biologiques du corps la nourriture, la boisson et surtout le sexe. L’ascèse construite sur les privations et les douleurs devient un modèle de vie exemplaire auquel chacun doit aspirer. Bien que le commun des mortels ne soit pas capable de s’astreindre à une telle discipline de vie, il faut cependant qu’il tente d’intégrer à son existence des règles de jeûne et d’abstinence prescrites et sévèrement contrôlées. Par paradoxe, plus l’interdit de l’expression des pulsions physiques s’affirme, plus l’obsession du péché de la chair et de sa répression devient centrale dans la doctrine et dans l’expérience religieuses. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette notion même de mort peut subir des altérations, puisque la religion catholique invite, par exemple, le bon fidèle à se retirer de la vie, à se cloîtrer dans un monastère qui devient antichambre et même lieu de substitution de l’au-delà. Dans cette mort au monde, l’âme trouve déjà sa récompense suprême la mort en soi annonce la mort physique. Comme toute religion de salut, le christianisme se présente comme une solution à la mort et un dépassement de celle-ci. Elle tend souvent à nier sa réalité physique ou à la minimiser autant que faire se peut. La répugnance devant les réalités de la chair incite le chrétien à détourner le regard du cadavre et à tenter d’oblitérer aussi le moment précis du passage de la vie à la mort. Dès les XIIe-XIIIe siècles, les textes relatifs à l’Ars bene moriendi ou art de bien mourir », véritables guides pratiques des derniers moments de l’existence, insistent sur le fait que l’épreuve salutaire de la mort représente le moment fatidique du choix entre la tentation du monde et le salut de l’âme. Le rejet du corps constitue la première étape dans la voie du salut. Dans un processus qui suit l’exemple de Jésus sur la croix imitatio Christi, le mourant doit dépasser sa douleur pour rendre son âme à Dieu dans la sérénité, pour atteindre le domaine de l’au-delà. Le moment même du décès doit se dérouler dans le calme et les proches sont invités à contrôler l’expression de leur douleur on n’entend pas les cris des pleureuses à la grecque antique ou des explosions de sanglots bruyantes. Il convient que le silence envahisse le déroulement du trépas, comme pour souligner l’absence de l’événement. Une prise de conscience bruyante ou extériorisée de la réalité funèbre attirerait trop l’attention sur le corps encore chaud du défunt et sur la putréfaction entamée ; elle détournerait l’attention de la situation heureuse nouvelle, qui permet au croyant de se retrouver enfin en présence de son telle interprétation des relations contradictoires entre le corps et l’esprit se marque clairement au moment de la cérémonie chrétienne de l’enterrement le cadavre y est quasiment escamoté et le regard du participant aux funérailles est invité à s’orienter vers le ciel où est accueilli le défunt. Le profond mépris du corps et le refus de sa vulnérabilité aux tentations se traduisent dans le rejet ostentatoire de la dépouille. Le sermon et les autres discours de consolation invitent l’auditoire à se réjouir et à dépasser sa douleur, car le défunt ou la défunte vient de retrouver son Créateur et vit désormais dans le royaume des cieux. La dure épreuve que représente le passage sur la terre est achevée pour le défunt, qui séjourne désormais dans un lieu de béatitude auquel tous les chrétiens façon très évidente, la dépouille du défunt ne participe pas au cérémonial dont elle ne constitue que le prétexte et non le point focal. Le regard des fidèles se dirige vers le haut et le corps disparaît vers le bas, dans un trou où seules l’accompagnent quelques fleurs jetées de loin. Philippe Ariès a magistralement analysé les différentes étapes du rapport de la société occidentale à la mort et surtout sa manière de traiter le défunt. Il nomme avec pertinence l’usage contemporain de mort inversée », où le cadavre est escamoté de la vue directe des survivants, où le deuil devient quasiment indécent » et où pratiquement la mort est exclue » et, avec elle, le corps qui se décompose. Les habitudes contemporaines constituent l’aboutissement logique d’une démarche intellectuelle qui traverse les siècles. Les progrès médicaux, sociaux et technologiques ont simplement permis une application plus efficace de cette visée ultime l’élimination de la réalité pratique du décès. Philippe Ariès remarque par ailleurs qu’ aujourd’hui, la mort et le deuil sont traités avec la même pruderie que les pulsions sexuelles, il y a un siècle ». Une telle constatation souligne le lien ombilical entre la vie dans ses aspects biologiques et les interdits sociaux. Le sociologue en arrive à conclure que la mort a cessé d’être admise comme un phénomène naturel nécessaire ». Le corps disparaît de la mémoire et du toucher pour ne laisser qu’une est en droit de se demander à quel point ce mépris explicite du corps entraîne en finale un mépris de soi. L’homme en arrive à se perdre dans la lutte intérieure intense qui oppose ses pulsions profondes et naturelles à des systèmes de contrôles sévères et répressifs s’exerçant aux niveaux personnels et et mort juivesLe judaïsme ne partage pas une vision eschatologique de ce genre et l’au-delà ne remplit pas une fonction opératoire similaire dans la société ou dans l’éthique. Lors de l’enterrement d’un défunt, le regard des proches se dirige vers le bas, vers le trou où chacun est invité à jeter de la terre et des pierres qui résonnent contre la bière, lançant ainsi un dernier appel au disparu. Loin de nier la mort ou d’essayer de l’escamoter, les membres de la communauté et de la famille placent celle-ci au centre même de la cérémonie et la portée dramatique de l’événement est soulignée à profusion. Une semaine entière de deuil, pendant laquelle la famille ne fait rien d’autre que de recevoir et partager les condoléances de la communauté, impose un temps d’arrêt prolongé dans l’existence du groupe et renforce la perception de l’absence du défunt. De plus, la mitzvah, ou bonne action la plus importante dans la vie d’un individu, consistera à laver le corps du mort. Un tel contact avec la réalité du cadavre implique normalement la participation active des proches, leur présence renforçant de manière tangible pour eux la perception directe de la mort et le sentiment de l’absolu de la perte. Le corps est veillé toute la nuit ainsi est soulignée l’importance accordée à la matérialité du corps et au respect qui lui est dû. La bière ne peut donner lieu à aucune démonstration de richesse il s’agit un simple coffre de bois sans ornement, qui a remplacé le linceul. Rien d’extérieur ne doit distraire l’attention des présents à l’égard du corps enfermé. Aucune allusion, aussi ténue soit telle, d’un quelconque confort dans la mort ne peut être évoqué. Aucun baume ne doit s’appliquer pour réduire ou distraire la souffrance vécue par les respect de la matérialité du corps mort confirme l’interprétation de la relation de l’individu à son corps vivant. Le cérémonial funèbre se centre sur la dépouille, car, même si la vie l’a quitté, ce corps est à l’image de Dieu. L’être créé reflète la divinité et, à ce titre, requiert un respect religieux. Loin d’être un rebut méprisable à éviter et à oublier, le cadavre conserve une étincelle du judaïsme accorde une valeur primordiale à la vie et à sa préservation. Ainsi aucune règle de comportement – humaine ou divine – n’échappe à l’obligation de protéger la vie. Dès lors que la vie est en danger, toutes les prohibitions diététiques de la kashrut, par exemple, ou les prescriptions sacrées du Sabbat s’estompent. Il y a même obligation à y contrevenir, car ce serait un péché d’attenter à la vie. Nul n’est tenu, par exemple, de se laisser mourir de faim si de la nourriture non kasher pouvait le sauver. Mais cette prescription va plus loin. L’ascèse et la torture du corps ne sont pas récompensées par une quelconque reconnaissance religieuse, au contraire. Dans une synagogue, personne ne doit se tenir debout pour prier avec la congrégation si cette position cause une douleur physique au participant. Rien n’est plus étranger au judaïsme que la notion d’ascèse, de contrition ou de mortification. Le don d’organe, dans le cas où une vie est en danger, constitue non seulement un geste de sympathie au sens étymologique – υν παθο ou le partage de la souffrance » –, mais une obligation morale de Tsedaqah, c’est-à-dire du don de soi dans un concept social célébration religieuse suprême se reconnaît à et dans la joie. C’est le lieu final à atteindre et la corroboration de l’authenticité de l’élan de la prière. Cette joie inclut expressément l’exubérance du corps. L’expression physique doit correspondre à une expérience spirituelle et, inversement, la quête spirituelle s’exprime par le geste de la danse. Ainsi les célébrations religieuses se terminent dans une danse enivrante où le plus savant et le plus courbaturé des rabbins est tenu de participer, et même de guider la fête. La danse doit mener à l’ivresse et à un sentiment de communion avec la création divine dans la joie. Le début du moment saint qu’est le Sabbat se trouve marqué par une expression physique intense et la recherche de l’élévation de l’âme passe par une certaine exubérance corporelle. Loin de la contrition et de l’ascèse chrétiennes préparatoires à la prière, le judaïsme fait appel aux démonstrations du corps pour intégrer la vie à la prière. La danse devient même une prière, un acte probant de l’engagement de l’individu total – corps et esprit – dans son devoir religieux. 1 1,193 vues totales P. 92-100 Le Père Nothomb, qui nous a déjà donné de très belles méditations sur les trois vœux de religion mars 1991, septembre 1992 et mars 1993, nous propose ici, sur le ton familier et grave de la confidence, une forte et profonde approche du quotidien fraternel. Qu’on ne s’y trompe pas, rien d’étroitement anecdotique ! Mais une vraie théologie concrète, toute thérésienne de Lisieux, de l’unité de la charité l’amour fraternel ne trouvant sa plénitude que dans un “pour Dieu” fondateur et conduisant seul “jusqu’à l’extrême” la vie qui s’y consacrée nous a offert dans son numéro de mars 1994 deux excellentes contributions sur la vie commune, en commun ou communautaire, et sur la vie fraternelle évangélique vécue dans la vie religieuse [1]. L’article du Père Maréchal, est particulièrement riche en doctrine spirituelle, en sagesse pratique et en conseils inspirés par une expérience exceptionnelle puisqu’elle est celle d’un Supérieur Général. À ce qu’il a si bien dit, je ne vois guère ce qu’on pourrait ajouter de valable, du moins au niveau où il se place. Et pourtant, l’idée m’est venue d’y apporter comme un complément, non au niveau de la théorie, mais à celui de l’humble pratique quotidienne. J’ai pensé que quelques réflexions glanées tout au long d’une expérience déjà longue, pourraient en aider l’un ou l’autre - et moi le premier. Il se fait que j’ai terminé mon noviciat en septembre 1944, il y a donc cinquante ans, et que je fais partie d’une Société de vie apostolique où la vie communautaire, ou en communauté au sens précis de G. Geeroms, est tellement essentielle qu’on renoncera à l’existence de la Société plutôt qu’à ce point capital », à savoir la vie de chacun en communauté réelle, de cohabitation, d’au moins trois membres. Pour moi, cinquante ans de vie missionnaire ont été de fait cinquante ans de vie en communauté d’au moins trois personnes. Il est vrai que sur ces cinquante années, trois furent vécues en communauté avec des prêtres diocésains, africains et européens, dix-huit mois avec des religieux frères africains, et cinq ans avec des jésuites. Mais, du point de vue du vécu quotidien où je me place ici, c’est pratiquement la même chose, à quelques détails près, que ce que j’ai connu en communauté avec mes confrères = notre vocabulaire traditionnel. Je dirais plus volontiers “avec mes frères” de ma Société des Missionnaires d’Afrique. Je suis cependant assez mal venu pour aborder ce sujet de la vie fraternelle en communauté. De tempérament, j’ai plutôt tendance à me marginaliser. J’ai rarement éprouvé la vie en communauté comme un besoin sauf au niveau matériel ! et toujours comme un devoir. Si, d’aventure, un des frères qui a vécu avec moi quelques années lisait ces lignes, il sourirait sous cape et me dirait aimablement Médecin, guéris-toi toi-même. Tu n’as guère de leçons à nous donner ». Précisément, j’ai des leçons à me donner. Mais rares sont ceux qui sont sans péché » dans le domaine de la vie fraternelle en communauté. Les réflexions que je me suis faites pourront aider ceux qui, comme moi, ne sont pas des modèles à imiter. Et tout de suite, je livre ma première découverte, qui n’est pas la moindre. Si la vie communautaire n’a guère été ressentie par moi comme un besoin psychologique, elle a été incontestablement un grand bienfait. Sans elle, il est à peu près certain que des déséquilibres de diverses sortes se seraient produits dans ma mentalité, mon comportement et mes activités. Je m’en rends compte de plus en plus dans la mesure où j’avance en âge. Avec le recul des ans, je rends grâce à Dieu d’avoir vécu avec des frères qui n’étaient pas toujours d’accord avec moi, m’ont critiqué, m’ont fait des reproches, et m’ont dissuadé d’entreprendre tel ou tel projet. Ils m’ont rendu ainsi un incontestable service de charité. Merci à eux. Je voudrais évoquer ici un souvenir qui date de 1949 ou 1950. En ces années, j’eus la chance de lire un livre de l’abbé Combes sur Thérèse de l’Enfant-Jésus. À cette époque, nous n’avions, pour la connaître, que L’Histoire d’une âme, arrangée par la Mère Agnès, et pas encore les Écrits autobiographiques. Combes révélait que le passage où Thérèse avouait qu’elle venait de découvrir, enfin, le mystère de la charité fraternelle, datait de la dernière année de sa vie, quelques mois avant sa mort. Qu’est-ce que cela signifiait pour moi ? Que le sommet de l’ascension spirituelle de Thérèse n’était pas la découverte de l’amour miséricordieux de Dieu, ni son amour fou » pour Jésus, son Aigle adoré, ni sa découverte fulgurante “ma vocation, c’est l’amour, etc”, ni celle de la “petite voie” dite de l’enfance spirituelle... mais la découverte de la supériorité, sur toutes les autres “vertus” religieuses, de l’humble charité fraternelle au quotidien. Ce fut pour moi une très grande lumière. Exceller en charité fraternelle n’est donc pas une “vertu de novice”, de “commençant”, elle est un sommet, peut-être LE sommet de la vie mystique. Cette découverte en amena une autre. J’ai compris, au fil des ans, que l’essentiel dans cette charité, était l’affectus fraternus l’estime intérieure et sincère de tous et de chacun, le désir constant de leur vrai bien et de leur bonheur, et l’admiration de ce qui est beau en chacun. Je me souviens d’avoir lu, à cette époque également, une biographie de saint Jean Berchmans dont, après la mort, on avait découvert un carnet de notes spirituelles. Sur une des pages, il avait établi la liste de ses co-novices, et à côté de chaque nom, il avait noté la qualité et non le défaut qu’il avait remarquée chez chacun d’eux, dans le genre Pierre toujours joyeux. Paul travailleur infatigable. Jean doux et humble. Philippe serviable. Émile très studieux. Alphonse boute-en-train. Jules modèle de recueillement... » et ainsi de suite. Je me suis dit ce garçon avait un cœur bon, donc l’œil vrai. Saint Augustin a écrit ce mot magnifique Ubi amor, ihi oculus. Là où règne l’amour, l’œil voit clair. Je me souviens qu’un jour où j’avais fait l’éloge d’une personne absente, un ami m’a dit “Ce type est bon pour toi, parce que tu veux qu’il soit bon”. J’ai répondu “Au fond, tu as raison. Avant de le rencontrer, j’avais, comme a priori, de l’estime pour lui, convaincu qu’il avait des qualités. Celles-ci, je voulais les voir, et je les ai vues”. C’était l’anecdote de Jean Berchmans qui m’avait suggéré ce regard bon, et depuis lors, je me suis efforcé de toujours commencer ainsi. Cela m’a beaucoup réconforté, car au niveau des paroles et des actes, je suis souvent très maladroit envers certains frères, et je fais des impairs. Mais ce n’est pas très grave. Dieu sait que, dans mon cœur, je les estime et les admire. Revenons à sainte Thérèse. Deux découvertes complémentaires. D’abord Je le sens, quand j’aime mes sœurs, c’est Jésus qui les aime en moi ». Ensuite, au sujet de cette moniale peu agréable à qui Thérèse offrait son plus beau sourire “Ah ! Ce qui m’attirait en elle, c’était Jésus caché au fond de son âme”. Ainsi, Jésus est des deux côtés Jésus en Thérèse qui aime ses sœurs, et Jésus dans la sœur qu’elle aime. Saint Augustin n’a-t-il pas écrit Et erit Christus amans seipsum ? N’est-on pas au cœur du mystère du Christ en aimant ainsi le prochain ? Cela m’a fait beaucoup réfléchir et m’a beaucoup aidé. Sublime, à vrai dire. Mais dans la pratique ? Comment d’abord découvrir Jésus dans l’autre et l’y aimer ? Il y a des personnes chez qui c’est facile tous ceux et celles ! qui, dans l’ensemble de leur personnalité, rayonnent un quelque chose de divin » bonté, douceur, patience, bonne humeur, serviabilité, compassion, sagesse, amabilité et ainsi de suite. Oui, mais le frère antipathique, désagréable, insupportable, ou qui se conduit mal, ou qui est dur pour les gens, voire méchant et rancunier ? Dans ce cas, le premier remède, c’est la parabole de la paille et de la poutre. Le second, c’est la parole de Paul Supportez-vous les uns les autres, et ainsi vous accomplirez la loi du Christ". Je puis aussi me dire ce frère me supporte avec mes défauts, n’aurais-je pas la courtoisie de le supporter avec les siens ? Le troisième remède, c’est précisément celui de Thérèse “voir Jésus en lui”. Mais comment est-ce possible ? Je me dis si ce frère est ce qu’il est méchant, impoli, critiqueur, ivrogne, démolisseur, insupportable, que sais-je, c’est parce qu’il souffre. C’est très important d’avoir découvert cela l’homme mauvais ou le méchant l’est devenu parce qu’il a souffert, et qu’il souffre. Il y a en lui, quelque part, une blessure profonde qui le déchire et qu’il ne peut assumer. Il a peur. Il faut qu’il crache un jour son venin. Et finalement, il vaut mieux qu’il le crache sur moi plutôt que sur d’autres. Alors, au lieu d’éprouver envers lui de la colère, j’ai appris à éprouver de la compassion Comme ce frère a dû souffrir pour en être arrivé là” ! Je me rappelle alors l’anecdote qu’en 1970, à Ottawa, le Père Henry, o. p., m’a racontée et que j’ai reprise dans mon livre sur la prière. Celle d’un missionnaire en Inde qui avait secouru un vieillard sale et pouilleux, jeté par les villageois dans la brousse pour qu’il ne contamine pas les autres et pour qu’il y meure comme un chien. Ce vieillard, recueilli, lavé, nourri par le missionnaire, n’en revenant pas, lui dit “Mais pourquoi, toi un étranger, as-tu fait cela pour moi” ? Et le missionnaire de lui répondre Tu me rappelles mon Dieu”. Seul un chrétien peut dire cela. Le malheureux, c’est Jésus qui souffre »ce que vous avez fait au moindre des miens, c’est à Moi... . Mon frère antipathique, lui aussi, car il souffre, me »rappelle mon Dieu". Il y a aussi les déceptions. Comment se fait-il qu’un tel, si vertueux », si apostolique, si pieux, si... en soit arrivé à nous décevoir ainsi ? Pire encore quand c’est la communauté elle-même, ou la Région, ou la Province, ou la Société entière qui est de plus en plus décevante ! J’ai découvert d’abord que la déception et l’insatisfaction sont des données inhérentes à la condition humaine terrestre. Vouloir en être totalement libéré, c’est sans doute l’idéal du bouddhisme, mais pour le chrétien cela ne lui sera donné qu’au ciel. En attendant, il faut apprendre à “vivre avec”, comme une grâce, à ne pas dramatiser et à dépasser la déception par l’espérance, fruit de l’amour “la charité espère tout...”. Je me dis aussi souvent “Les autres doivent être parfois déçus par moi. J’ai toutes les raisons d’être indulgent envers eux”. À celui, ou celle, qui, déçue par sa communauté souhaite changer de communauté, ou de congrégation, je réponds d’une manière ou d’une autre Ne te fais pas d’illusion ailleurs, c’est la même chose. J’ai donné des retraites à des membres de tant de congrégations différentes et j’ai vu que, en gros, les problèmes sont les mêmes partout. Les déceptions que tu ressens ici, tu les ressentiras là aussi. Ce qu’il faut changer sans doute, c’est toi, c’est ton cœur ». Autre réponse Qu’as-tu fait de positif pour le bien de celui qui te déçoit ? » Quand j’envisage mon frère comme celui dont j’ai beaucoup à recevoir, je suis toujours déçu par lui. Quand je l’envisage comme celui que Dieu m’appelle à aimer, un frère à aimer, donc à rendre plus heureux, à lui donner le meilleur de moi-même, je finis toujours par le trouver aimable, au moins en quelque chose.... S’il me déçoit en certaines choses, c’est un motif de plus d’être fidèle, autant que je le peux, à ma vocation à moi c’est la meilleure chose que je puisse faire pour qu’il soit plus fidèle à la sienne. Il m’est arrivé un jour d’être mis à la porte par un de mes frères. Ce jour-là, nous n’étions que deux à la maison. À mon retour de l’église, où j’avais célébré l’eucharistie, il me dit Fiche le camp, je ne veux plus te voir ici ». Je n’ai rien répondu, j’ai fait ma valise et j’ai été dans le poste voisin. J’avais dû faire quelque chose qui lui avait déplu ou qui l’avait blessé, je ne sais quoi, et par dessus le marché il avait ce jour-là mal au foie... On s’est revu bien des fois depuis lors, et on n’en a plus parlé. Nous restons de bons amis. Leçon il ne faut pas dramatiser. Un coup de tonnerre n’est pas une catastrophe et n’est pas le signe d’un mauvais cœur. Il y a alors l’autre découverte de Thérèse “Quand j’aime mes sœurs, c’est Jésus qui les aime en moi.” Depuis une vingtaine d’années, quand je donne une retraite, je m’arrange pour proposer quelque part de méditer sur 1 Co 13. Une merveille. Je suggère, comme le fait saint Jean Chrysostome, de lire en filigrane Jésus » chaque fois que Paul écrit agapè, charité, amour. Les trois premiers versets nous révèlent quel est le lieu » de la charité, sa source non dans le beau langage v. 1, ni dans l’intelligence brillante ou les pensées sublimes v. 2, ni - ô surprise - dans les actes de dévouement ou de service, ni dans les exploits héroïques se tuer à la besogne », ou “s’user jusqu’à la corde” v. 3. Alors, où ? La réponse est claire dans le cœur. Nous revenons à l’affectus fraternus. Mais quel cœur ? Les versets 4 à 7 nous le découvrent et nous en dessinent le portrait, en quinze traits deux vertus fondamentales la patience et la bonté [2] ; huit verbes que le cœur charitable = Jésus en moi » ne conjugue jamais, et cinq verbes qu’il conjugue volontiers, dont le dernier rejoint, comme par inclusion, le premier trait la patience. Ce qui frappe dans ce portrait, c’est le caractère velouté », je dirais onctueux » si ce mot n’était devenu pédant, ou “huileux”, de l’agapè bonté surtout, douceur, humilité, modestie, oubli de soi, compassion, patience, etc, à peu près le fruit de l’Esprit » de Gal 5,22, et les petites vertus si chères à saint François de Sales. Quelle leçon ! Trop souvent, nous identifions charité » et dévouement », et ce n’est pas tout à fait faux la parabole du bon samaritain, celle de Mt 25, 31-46 où le mot charité » n’est pas prononcé et 1 Jn 3,16-18 sont là pour nous le rappeler. Mon long séjour en Afrique noire m’a cependant fait découvrir l’ambiguïté du dévouement » et du travailler pour ». Là où les Africains que j’ai connus et sans doute bien d’autres aussi reconnaissent un témoin de Jésus, c’est celui qui, comme le Maître, est doux et humble de cœur ». L’hymne à la charité de 1 Cor 13 en est le meilleur commentaire. Un mot sur les paroles en communauté. Il y faudrait un long exposé. Une seule réflexion. L’expérience m’a appris que lorsque une communauté grince », cela vient souvent de la mauvaise gestion de la parole ou... de l’argent. Parfois par abus, mais le plus souvent par défaut. Il y a un manque d’information et de communication, ou de partage oral de ce que chacun fait, a fait, projette de faire, de ce qu’il pense, de ce qu’il a vécu, lu, entendu, souffert... Mais j’ai découvert aussi que le mutisme de certains, ou leur discrétion sur ce qui les concerne, est parfois la conséquence du bavardage de tel ou tel ; ou encore du peu d’intérêt que les autres portent à ce frère. Si personne ne lui demande jamais ce qu’il a fait et ce qui l’intéresse, il n’aura guère envie de le dire. Il y a, dans les communautés religieuses comme dans les autres, certaines personnes qui ont l’art si on ose parler ainsi de toujours ramener à elles-mêmes, et à leurs centres d’intérêt, tous les sujets de conversation. Dans ces conditions, les autres finissent par se taire sur ce qui les intéresse, eux. Cela m’amène à dire un mot sur le “supérieur” ou tout autre nom de la communauté. Grâce à Dieu, je n’ai été chargé de ce service de charité que peu d’années. Mais ce furent peut-être les plus pénibles de ma vie. J’ai découvert qu’il s’agit précisément, d’une charge, lourde à porter. Le plus pesant, selon mon expérience, est la solitude » d’un supérieur ». À un moment donné, il est seul à avoir le dernier mot, et c’est le plus difficile. Souvent, il se demande s’il a bien interprété la volonté de Dieu. Il peut être sûr qu’à tel moment, un frère sera mécontent et va murmurer ou le critiquer. Quand, lors d’une retraite, un ou une religieuxse se plaint de son sa supérieur e, il m’arrive souvent de lui dire Mon cher, je te souhaite de devenir un jour supérieur. Tu verras ce que c’est. Cela t’aidera à être plus indulgent envers les supérieurs que tu auras dans la suite ». J’aime aussi rappeler que le “supérieur” est un homme qui “a le droit d’avoir des problèmes personnels” des ennuis de santé, des soucis de famille et d’autres tracas comme tout un chacun. Je pense que c’est une forme éminente de charité fraternelle que d’être très fraternel, justement, avec ce frère qui, même soutenu par les autres, porte le premier la responsabilité de la communauté. J’aimerais terminer par quelques considérations théologiques. Lors de mes années d’étude, j’ai rédigé une dissertation doctorale en théologie sur le motif théologal de la charité envers le prochain. En clair “Que signifie aimer le prochain pour Dieu ?” J’ai lu à cette époque toute une littérature qui rejette cette formule ou la suspecte. “La vraie charité, dit-on, c’est d’aimer le prochain pour lui-même”. On retrouve d’ailleurs régulièrement cette idée dans des écrits ou des discours apparemment généreux. En fait, il s’agit ou bien d’une erreur, ou bien d’un malentendu. Il y a tant d’arguments dans l’Écriture, chez les Pères, les grands théologiens et les écrits des Saints en faveur du “pour Dieu” qu’on ne voit pas comment soutenir sérieusement la thèse contraire. Le langage scolastique a forgé un vocabulaire technique et subtil pour dénouer les ambiguïtés possibles du pour Dieu ». Ce n’est pas ici le lieu d’en faire état. Mais ce que j’ai découvert dans la suite, c’est-à-dire dans la pratique quotidienne, c’est que si je n’aime pas mon frère “pour Dieu”, je l’aimerai mal et je n’aimerai pas chrétiennement tous mes frères et tous mes autres prochains, même les antipathiques et les méchants. Je n’aime mon frère en lui-même » et à son avantage réel que si je l’aime pour Dieu » pour ce Dieu qui habite en lui ou qui désire y habiter, ce Dieu qui lui donne le meilleur de lui-même, ce Dieu pour lequel il est fait et qui est, en définitive, son seul bonheur vrai. L’aimant pour Dieu », je l’aimerai aussi à ma petite mesure “comme Dieu”, comme Jésus l’aime. Comment pourrait-on faire mieux ? Une des révélations essentielles du Nouveau Testament est celle de l’unité de la charité envers ces trois “aimés” Dieu, le prochain, moi-même. Si un des trois n’est pas aimé pour Dieu », ce n’est plus la charité chrétienne. Ce qui en fait l’unité, c’en est la source Dieu, la fin Dieu, et le motif Dieu toujours. “La foi, disait Jean-Marie Vianney, c’est de parler à Dieu comme on parle à un homme”. “La foi, disait Jeanne Jugan, c’est de parler à un homme comme on parle à Dieu”. Les deux ont raison. Le P. Congar aime dire que, dans notre comportement avec notre prochain, nous préfigurons notre comportement avec Dieu. J’ai oublié de noter le nom de l’auteur qui dit que, dans notre comportement avec Dieu, nous préfigurons celui que nous avons envers notre prochain. Les deux formules sont bonnes. Dieu, le prochain et moi-même sommes rejoints par la même charité, dans les deux sens. La charité est une “grande Dame”, disait saint Vincent de Paul. Saint François d’Assise a épousé Dame Pauvreté. Ceux qui ont reçu une vocation religieuse apostolique ou missionnaire, pourraient envisager d’épouser Dame Charité. Ils s’en porteraient bien. “La plus grande, c’est la charité fraternelle”, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face l’avait, elle aussi, bien compris. Paroisse NDOGUINDI 210 MOUNDOU, Tchad Rechercher Interne GoogleRésultats par Messages Sujets Tags Recherche avancéeDerniers sujets» La prière des psaumes - par Françoise Hier à 2303» 26 août Sainte Marie de Jésus crucifié Maryam Baouardypar ami de la Miséricorde Hier à 2302» Méditation Le saint esclavage de l'admirable Mère de Dieupar ami de la Miséricorde Hier à 2246» Quand est-ce que l'Avertissement aura lieu?3 évènements doivent d'abord arriver par Françoise Hier à 2123» Veillons et prions CHAPELET quotidien à la Grotte de Françoise Hier à 2015» 25 août Saint Louis Louis IXpar ami de la Miséricorde Mer 24 Aoû - 2301» Chaïne d'amour - Louange vivante et Sylvain Françoise Mer 24 Aoû - 2206» 24 août Saint Barthélémy Natanaëlpar ami de la Miséricorde Mar 23 Aoû - 2224» Les 3 jours de ténèbre au Padre Pio Famille St Joseph - Père JM Verlindepar Françoise Mar 23 Aoû - 1023» Les châtiments sont proches - Etes-vous prêt ?par Françoise Mar 23 Aoû - 728» Les 3 jours de ténèbres du Padre PIO - un enseignement de Fabienne Françoise Mar 23 Aoû - 723» 23 août Saint Julien de Lescarpar ami de la Miséricorde Lun 22 Aoû - 2312» Le code Ratzingerpar ami de la Miséricorde Dim 21 Aoû - 2325» 22 août Marie Reinepar ami de la Miséricorde Dim 21 Aoû - 2256» Deux histoires inspirantes de NOEL/Huillam Daverec YouTube 18/12/2021par Françoise Dim 21 Aoû - 2032» 21 août Saint Pie Xpar ami de la Miséricorde Sam 20 Aoû - 2329» 20 août Saint Bernard de Clairvaux par ami de la Miséricorde Sam 20 Aoû - 2309» Le SERMON de l'EPIPHANIE - 10 janvier 2021 - Les Capucins de Morgon/ Françoise Sam 20 Aoû - 034» 19 août Saint Jean Eudes par ami de la Miséricorde Ven 19 Aoû - 037» 18 août Sainte Hélènepar ami de la Miséricorde Mer 17 Aoû - 2305» 17 août Bienheureuse Leopoldina Naudetpar ami de la Miséricorde Mer 17 Aoû - 2235» La communion dans la mainpar Philippe Mar 16 Aoû - 1623» L'avenir de Paris et de la France selon la visionnaire Catherine Tite Mar 16 Aoû - 1441» 16 août Saint Etienne de Hongriepar ami de la Miséricorde Lun 15 Aoû - 2250» 15 août Assomption de la Vierge Mariepar ami de la Miséricorde Dim 14 Aoû - 2259» 14 aout Saint Maximilien Kolbepar ami de la Miséricorde Sam 13 Aoû - 2326» 13 août Saint Dorothée de Gazapar ami de la Miséricorde Ven 12 Aoû - 2325» 12 août Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal par ami de la Miséricorde Jeu 11 Aoû - 2333» 11 août Sainte Claire d'Assise par ami de la Miséricorde Mer 10 Aoû - 2324» 10 août Saint Laurent de Romepar ami de la Miséricorde Mer 10 Aoû - 006» 10 août Sainte Philomènepar ami de la Miséricorde Mar 9 Aoû - 2343» CRASHDEBUG Nostradamus - La fin des Temps - Saison 1 -par Françoise Mar 9 Aoû - 2112» 9 août Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix Edith Steinpar ami de la Miséricorde Lun 8 Aoû - 2336» Du site de Ben Françoise Lun 8 Aoû - 1839» Chapelet du Précieux Sang de Notre Seigneur Françoise Lun 8 Aoû - 1106 Le Deal du moment Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en ... Voir le deal Forum Catholique LE MONASTÈRE INTÉRIEUR. LES FORUMS CHRÉTIENS L’ÉTERNELLE VÉRITÉ 4 participantsAuteurMessageviolaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 12 Mar - 2044 Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui? 09 Mars, 2019Provenance Voici une objection souvent faite à la tradition » un catholique se doit d’être en union totale avec le pape. Il doit préférer se tromper avec lui, plutôt que d’avoir raison contre lui. Il sera même jugé sur cet attachement au pape avant le critère de l’adhésion à la vérité ! - Comment répondre à cela ? L’objection pourrait se prévaloir de l’autorité de saint Ambroise Ubi Petrus, ibi Ecclesia ; où se trouve Pierre, là est l’Eglise » ; ou de saint Cyprien Il n’y a qu’un seul Dieu, un Christ, une Eglise, une chaire fondée sur Pierre ». De fait, il est essentiel à l’Eglise d’être dirigée par le pape, vicaire du Christ. L’on peut d’ailleurs remonter à la parole du Christ lui-même Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Je te donnerai les clefs du royaume des cieux et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux » Mt 16, 18-19. Mais n’est-ce pas le même saint Pierre auquel Notre Seigneur a dit Arrière, Satan » Mc 8, 33, parole qu’il n’a adressée par ailleurs qu’au diable lui-même ? N’est-ce pas encore lui qui a renié trois fois son maître ? Ces remarques n’ont pas pour but de diminuer la dignité du successeur de Pierre, mais de rappeler que ce dernier est titulaire d’une fonction, certes d’une dignité incomparable, mais qui, comme toute fonction, comporte des droits et des devoirs. Comme l’a précisé le concile Vatican I Le Saint-Esprit n’a pas été promis aux successeurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître sous sa révélation une nouvelle doctrine, mais pour qu’avec son assistance ils gardent saintement et exposent fidèlement la Révélation transmise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » Constitution Pastor Æternus, c. 4. Ainsi le pouvoir du souverain pontife est-il réglé par la révélation, et l’on peut lui appliquer ce que saint Paul s’appliquait à lui-même Mais quand nous-mêmes, quand un ange venu du ciel vous annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! » Ga 1, . Aussi la soumission au pape est-elle conditionnée par l’obéissance à la révélation, dont il est le serviteur et le garant. Mais l’histoire de l’Eglise nous montre que, en dehors du cas de l’exercice infaillible du magistère, dont les conditions ont été précisées par le même concile, un pape peut s’écarter de la vérité ou de la droite ligne, quoique rarement. En ce cas, le fidèle peut – et même doit – obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Donnons l’exemple de saint Paul Mais lorsque Céphas [saint Pierre] vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu’il était digne de blâme » Ga 2, 11. Poursuivons avec saint Athanase, excommunié par le pape Libère. Et concluons avec le pape Jean XXII qui prêcha une doctrine fausse sur la vision béatifique, dans une église d’Avignon. Selon l’objectant, il vaudrait mieux avoir tenu l’arianisme modéré avec Libère, que d’être resté ferme avec saint Athanase. D’avoir estimé avec Jean XXII que les âmes des défunts doivent attendre la résurrection pour recevoir la vision béatifique, plutôt que d’avoir maintenu, avec l’immense majorité des docteurs et théologiens que cette récompense est donnée déjà à ceux qui sont dignes de se présenter devant Dieu – doctrine qui sera d’ailleurs définie par le successeur de Jean XXII, le bienheureux Benoît XII. Ou encore d’avoir préféré judaïser avec saint Pierre, plutôt que de s’associer au blâme de saint Paul. Certes, une opposition au pape doit avoir des fondements très sérieux, et doit suivre des règles de prudence toutes particulières. Mais lorsque deux enseignements s’opposent nettement, celui de la dérive actuelle et celui des papes du passé, à qui devons-nous donner raison ? Le Commonitorium de saint Vincent de Lérins nous répond Que fera le chrétien catholique, si … quelque contagion nouvelle s’efforce d’empoisonner, … l’Eglise tout entière à la fois ? – Dans ce cas, son grand souci sera de s’attacher à l’antiquité, qui, évidemment, ne peut plus être séduite par une nouveauté mensongère, quelle qu’elle soit ». III, 1, 2Source FSSPX/MG - - 09/03/2019 azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 1243 Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire à la Tradition apostolique, à la doctrine de la Foi, ce que suggèrent les FSSPX...? violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mer 13 Mar - 2048 le concile vatican II est contraire à la tradition par ses hérésies et ses aberrations liturgiques et depuis le concile vatican II que le modernisme est entré dans la l'église enlevant tout le sacré , les prières au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles conséquences dans nos églises PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 817 A La Salette, Lourde et Fatima, Marie est venue proposer une pastorale à l'Eglise, qui serait en gros " Le monde est pire qu'au temps de Noé et beaucoup vont vers la damnation, donc prière, pénitence, repentir". Au lieu de cela Jean XXIII a initié un concile avec une pastorale exactement inverse du genre " Tout le monde il est bon tout le monde il est gentil, modernisation, ouverture au monde". Pire encore En 1960 il devait révéler au monde le troisième secret de Fatima annonçant des châtiments terribles si le monde ne faisait pas pénitence ; comme Jonas avec Ninive. Il ne l'a pas fait. Alors question Est-ce que selon lui Marie est une idiote ?==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1125 Violaine tu ne reponds pas à ma question la liturgie est multiple entre les chaldéens, les syriaques, les orthodoxes, les catholiques romains.... franchement si tu vas en Amerique latine, a Madagascar, en Pologne ou lethonie , enFrance... tu auras des liturgies si différentes et parfois si belles aussi !. Et pourtant c'est le même sacrement, la même Foi, la même Eucharistie, le même peuple de saints Jésus qui sauve du monde et glorifie le Père en nous, si tant est que l'Esprit Saint n'est pas "bloqué" de notre coté ET Vatican II n'a pas disqualifié les rituels liturgiques la messe tridentine n'est pas "excommuniée "le pape François a confirmé qu'elle est toujours valide... ce n'est pas Vatican II qui a fait qu'on ne la trouve plus comme avant ou celle ci s'imposait dans toutes les eglises catholiques . Si mgr Lefebvre a voulu desobeir au pape , il a fait de cette liturgie un symbole de la desunité . Il n'y a donc pas d'heresie à travers une liturgie .... dans Vatican II . Les heresies dis tu ? mais peux tu me citer un texte de Vatican II qui dit quelque chose de contraire à la foi , à la doctrine apostolique , à ses dogmes , à l'enseignement de ses Saints et de ses Docteurs ? Mon cher ami Philippe, tu parles de pastorale du pape Jean XXIII... il n'a pas annulé ou dit la Salette Fatima ou Lourdes , jettez ça ! ne vous convertissez pas , ne faites pas penitence , ne priez pas . Jamais de la vie trouve moi une seule homelie ou lettre de ce pape qui le prétendrait. Où et quand a t il dit que Marie etait une idiote ? Franchement il n'est pas juste de crediter de telles pensées Concernant le 3è secret de Fatima si je comprends le film de pierre barnerias il n'évoque pas le pape Jean XXIII , et à la fin du film on entend BenoitXVI dire le message de ND d'Aquita et le 3è secret c'est le même message ... en 1960 il n'a pas dit peut être que le 3è secret disait le chatiment ... mais ce message marial ne relève pas de la foi comme d'ailleurs tout " message du ciel " qui en soi n'est pas premier dans la foi et la verite Le critère pour la vérité et pour la valeur d'une révélation , même privée, est son orientation vers le Christ lui-même. Saint Paul écrit "N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le"[1 Th 5, 19-21 ]. À toutes les époques est donné à l'Église le charisme de prophétie, qui doit être examiné, mais ne peut être déprécié [Card Ratzinger Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000 Le piège dans lequel on tombe souvent, convaincu de constituer à soi tout seul un rempart pour la défense de l’Église, est que l’on examine une révélation, non en cherchant le bien, comme le demande saint Paul et l’Église, mais en y cherchant le mal, ce qui ne procède pas du regard du Christ sur l’humanité. source Et si Jean XXIII a été inspiré d'ouvrir l'eglise romaine à une évangélisation du monde entier , je n'y vois rien d'hérétique Jesus a dit allez et enseignez toutes les nations , il ne fait qu'obeir à l'Esprit Saint et à Dieu . Ce n'est d'ailleurs pas lui qui a conduit le concile mais le pape Paul VI ... qui nous a donné en point d'orgue le dogme de Marie Mère de l'Eglise contre l'avis de tous les eveques reunis en concile ... une confirmation que Marie n'est pas idiote ... PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1642 Ho ! la la ! Tu poses 36 questions. Mais comment veux-tu que je réponde à ce tir de kalachnikov ? Sans dire comme Violaine que le concile est hérétique, je pense qu'il est inutile et comporte de graves erreurs ; et c'est mon droit de le penser. Avant sa démission à propos du concile, Benoit XVI parlait d'une réforme de la réforme.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Jeu 14 Mar - 1803 36 questions ? il n'y a pour toi qu'un seul point d'interrogation... et concernant le 3 è secret de Fatima je te donne la reponse en te donnant le lien du vatican sur le sujet avec photo de l'original du dit secret ... Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000 faut il se donner la peine de regarder le lien j'y invite tous les visiteurs , j'y ai apprs moim^me pleins de choses ! PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1209 J'ai lu. C'est une sacrée tartine de théologie qui manifestement n'est pas pour le enfants et les cœurs simples ?En ce moment c'est la plus grande confusion. Un ami de Benoit XVI dit que celui-ci lui a confié que le 3ième secret n'a pas été entièrement révélé, ce que Benoit XVI a immédiatement démenti, non! tout a été dit, mais auparavant Jean Paul II avait confié à propos du 3 ième secret " faut-il révéler au monde que des vagues géantes vont faire disparaître des nations entières" et Benoit XVI a dit lui-même à Fatima que la révélation de Fatima n'était pas terminée. Alors il faudrait savoir; tout est dit ou non ? Et de plus, depuis, il y a les Apparitions d'Akita qui se donnent comme étant le troisième secret qui n'aurait pas été révélé. Jésus a dit "que votre langage soir oui, oui, non, non, tout le reste vient du mauvais" On n'a pas voulu révéler clairement et simplement le secret en 1960, et du coup le diable s'en est mellé semant le trouble et la confusion du style "le secret c'est ceci, c'est cela, tout est dit tout n'est pas dit" etc...Et les explications tortueuses et fastidieuses des apôtres, parmi les meilleurs, n'ont rien de les enfants posent des questions simples demandant des réponses simples ? Non! en ce moment nous sommes dans une terrible confusion ; une nuit de l' il faut garder confiance, car en temps et en heure, le bon Dieu nous expliquera tout.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1241 la nuit de l'esprit ce n'est pas ça il faudrait plonger dans st jean de la croix !! difficile à comprendre si on ne connait pas l'oraison quotidienne ou cette nuit se manifeste ... intimement elle s'adresse au coeur et non à l'intelligence et la connaissance Concernant l'année 1960 , le lien du vatican dit bien que la ste Vierge n'avait pas demandé que le 3è secret soit revélé à cette date. C'est Soeur lucie qui a estimé qu'avant cette date personne n'en aurait compris le sens, compte tenu du contenu symbolique dont comme elle le dit elle même il appartenait à l'Eglise d'en decrypter les lignes forces ... Elle affirme aussi qu'il appartenait à l'Eglise de discerner le moment d'en parler sous entendu en partie ou totalité et les points de vue de tel ou tel sur la capacité des catholiques et pas seulement eux aussi les non croyants, les gouvernants etc ...de recevoir un message correctement, illustrent que ils avaient le souci des repercussions ce qui a été fait, d'abord par la consecration du monde et de la Russie au Coeur Immaculée de Marie par Jean Paul II - dont le fruit s'est fait aussitot sentir tres concrètement d'ailleurs - et in fine dans ce lien qui diffuse ces eclairages à travers ce qu'en disent les papes successifs et Sr Lucie à ce sujet. La lecture de cette vaste mise au grand jour des secrets de Fatima et de son actualité permet de lever tout doute sur son contenu. Elle est confirmée par la convergence avec d'autres messages de la Ste Vierge inclus le message d'Akita ... c'est mon avis PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1406 Je ne vois pas Lucie avoir le front de donner ses directives au pape. Elle avait quel âge à l'époque ? je pense plutôt que les clercs l'on bidouillée au nom de la sainte obéissance. Et puis le texte du Vatican est trop compliqué ; la vérité est toujours pense plutôt que le troisième secret annonce la mort de l'Eglise, et que les Apôtres se rebiffent. "Passe derrière-moi Satan" !Saint Bol, priez pour nous ==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1554 Sr Lucie n'a donné aucune directive ! si elle dit que c'est à l'Eglise d'enseigner c'est par miroir du fait qu'elle n'en etait pas chargée , ni missionnée , ni formée , ni capable etc ... les papes lui ont demandé son avis librement et interrogés par eux elle le leur a donné , non sansgrande huilité et sans en profiter , ce qui estpreuve d' humilité reelle de sa part Quant à la mort de l'Eglise ce n'est annoncé nulle part Jésus l'a dit "les forces de l'Enemi ne prevaudront pas sur elle " ... si je ne me trompe . il est juste dit que l'antichrist voudra abolir le Sacrifice perpetuel c'est dans notre fameux passage de Daniel 9, 26-27 où il est questionde l'Abominationde la Désolation dont nous avons parlé sur ce Fil PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 1647 Si! L'Eglise doit mourir......Et ressusciter. C'est dans le CEC ; je vais te retrouver ça==================================================================================== PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Ven 15 Mar - 2020 CEC 676-677 mais le concile est plus explicite==================================================================================== FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2208 Message Violaine ... de la part de notre ami Panetier.... Je ne fais que transmettre... Merci Michel ! Citation Le concile vatican II est contraire à la tradition par ses hérésies et ses aberrations liturgiques et doctrinales.> c'est depuis le concile vatican II que le modernisme est entré dans la l'église enlevant tout le sacré , les prières au bas de l'autel, etc etc nous en voyions chaque jour les terribles conséquences dans nos églises désertées.> > violaineBonjour Violaine,Achète ce livre Catéchisme catholique de la crise dans l´Eglise, Edition du Sel, Nous distribuons , Tous nos livres - ChiréTu auras des arguments solides et tu pouuras les citer avec des références indémontables !Je t'encourage à étudier un peu chaque sa foi te rendra service pour mieux la témoigner avec des mots concile a voulu épouser le monde au lieu de nous donner les moyens spirituels de vivre dans le monde sans en être car notre cité est dans les manoeuvres du concile sont diaboliques puisque langage des documents du concile comporte des ambiguités tel "le subsistit" pour pervertir la foi dans une pastorale "moderne".Dans l'Eglise conciliaire, Mgr Schneider a plutôt bien analyser les erreurs de ce concile qui devront être corrigées si nous voulons redresser la barre du Schneider sur Vatican II et la crise de l'Église - Riposte-catholiqueTu vois, il existe de bons à moi, je suis devenu tradi parce que je ne supportais plus le déni de mes frères conciliaires après Amoris conviction personnelle que je chuchote bien fort à qui veut l'entendre "François est un antipape." non la tradition ne le dit pas, même si certains le pensent fort !L'histoire et l'Eglise le jugeront antipape après sa mort; les hérésies bergogliennes se ramassent à la pelle !Prions pour l'âme de cet homme en blanc !Fraternellement,Michel FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2230 Sacré Panetier ! Un nouveau message à l'attention de Azaïs cette fois-ci ! Je me découvre un nouveau métier ce soir... celui de facteur ! ***azais a écrit Certes mais je m'interroge sur ceci qu'est ce qui dans le concile Vatican II serait contraire à la Tradition apostolique, à la doctrine de la Foi, ce que suggèrent les FSSPX...?Bonjour Azais,Ici, c'est panetier qui a quitté le forum faute d'échanges dans dernier concile a miné l'Eglise de bien des manières et on paie largement les conséquences aujourd' à la tradition la liberté religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des états onusiens à choisir une religion et à la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des états catholiques ont perdu leur prééminence sommés par l'Eglise collégialité a modifié la hiérarchie de l'Eglise, le pape partageant désormais son pouvoir décisionnel avec les modifié par le concile prétend que l'Eglise Catholique ne détiendrait pas à elle seule la Vérité mais qu'en partie elle serait dans les églises schismatiques et même dialogue avec les fausses religions a remis totalement en cause la mission de l'Eglise qui perd pour ainsi dire son rôle d' sacrements ont tous été modifiés et prières d'exorcisme ont été modifiées, les rendant moins liturgie a été désacralisée en bien des égards .Bien sûr la messe de St Pie V a été remplacée par une messe "moderniste" devenue ainsi dans la pratique puisque le missel romain de Paul VI n'est à 95% pas a été démoli autour de ce Sacrement de la plus haute importance; la communion dans la main venant donner le coup fatal au respect dû à notre la morale sexuelle a également été dénaturée depuis le concile puisque la relation d'intimité conjugale n'est plus uniquement réservée à des fins y aurait encore bien des choses à ajouter comme les mauvais fruits récoltés depuis ce dernier livre de Guillaume Cuchet analyse d'ailleurs très bien ces conséquences suggèrent les FSSPX...?Les ? vous prenez donc en compte la séparation de la fraternité en deux branches ? La tradition séparée de Rome par la désobéissance de leur fondateur a su conservé une pastorale en phase avec la doctrine, la messe de toujours que l'on célébre comme divin sacrifice et non un repas fraternel. la tradition enseigne le catéchisme. Les familles chrétiennes sont plus solides dans leurs mariages et elles comptent davantage d' y a beaucoup de vocations dans ces prêtre en soutane est visible dans le monde...Le concile quelque-peu maintenu en bride par JP II et B XVI sur le plan de la morale est maintenant poussé à son paroxysme avec à Françoise de coller ce mail dans le fil Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir, avec la Tradition, raison contre lui. violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2238 Merci Micheltu sais j'aurais pu poster les 202 hérésies de vatican II mais je ne l'ai pas fait, Monseigneur Lefebvre assistait à ce concile et il a très bien expliqué ce qui se passait, ils étaient que quelques cardinaux à s'opposer et il est évident que ce concile à bien marqué le début de la décadence de l'église d'ailleurs on peut en voir chaque les fruits de ce concile, les églises se vident, la foi se perd, les pretres sont partis dans le monde au lieu de rester dans leurs vrai que maintenant il ne faut plus parler de l'enfer, du purgatoire, il n'y a plus de péchés,Dieu est tellement bon et miséricordieux, tout est faussé, la tolérance est le grand mot de notre histoire , tu le sais aussi bien que merci de ton petit mot, c'est vrai que parmi les conciliaires il y a de bonnes âmes qui se rendent comptent du gouffre dans lequel l'église sombre de plus en plus, Comment peut-on voir en ce Pape un représentant de Jésus Christ, Hélas les loups sont dans la bergerie .kénavo Michel violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Sam 16 Mar - 2256 ceci est pour AzaisJe voulais rajouter que Monseigneur Lefebvre n'a pas quitté l'église, c'est Rome qui n'a pas garder la véritable doctrine, Monseigneur Lefebvre est resté fidèle à son sacerdoce et toujours continuer sa véritable mission de prêtre, et heureusement que la FSSPX existe et qu'elle garde la vrai tradition , je prie pour qu'elle forme toujours de bons et saints la Fraternité à toujours de nombreuses ordinations dans le monde entier ?pourquoi la Fraternité à toujours des églises pleines, des processions ou la foule est toujours présente ?parce que dans ses églises, on y trouve la foi, le respect, le sacré, les vrais valeurs , les sermons qui remuent les âmes parce qu'ils sont FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1123 L'accord de Metz, ou pourquoi notre Mère fut muette, un livre signé Jean Madiran m'avait bien éclairé. Impossible de remettre la main dessus pour l'instant... mais je vais le l'a lu ??? aide-nous maintenant à être vraiment catholique et à rester dans la grande vérité, en ton Dieu, et ainsi vivre et mourir. azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1351 ce forum est il un lieu où il est posssible de dire que le concile vatican II n'est pas l'oeuvre du diable et le pape François un anti pape et les predecesseurs des "papes bridés", et encore Paul VI remplacé par n sosie comme s'il n'y en avait pas assez ? je demandais des textes précis de telle ou telle "production" du concile Vatican II dont il est expressement dit qu'il s'agit de textes pastoraux pour notre temps celui de la fin, autrement dit celui où l'Eglise doit traverser le dernier combat , l'acharnement de l'Antichrist, la lutte entre la Femme et le Dragon , puis, entre le même Dragon et tous ses enfants qui ne s'opposent pas à la Tradition , l'Ecriture , ni la foi de l'Eglise, et même le Magistère de l'Eglise et le primat du pape, successeur de Pierre ... comme d'ailleurs le suggère Mgr Schneider il y a une verification possible et une graduation dans le discernement de telle ou tel proclamation de l'Eglise et de ses ou son representant , selon le destinataire de celle-ci Par exemple la liberté religieuse de toute evidence les instances internationales encouragent la persecution de l'Eglise , y compris à travers des Etats ou nations qui sont gouvernées par des ideologies messianiques fondées sur des ideologies , les fameuses 7 tètes du Dragon de l'Apocalypse et dont la civiliastion chrétienne est la cible et la victime principale à titre d'illustration, atheisme, scientisme , marxisme, capitalisme, liberalisme etc prenant figure de dictature homicide et totalitaire stalinisme , nazisme, mondialisme et ses derivatifs sous habit de pretention theocratiques sionisme, islamisme, laicisme, scientisme ... A Fatima la Ste Vierge avait prevenu et donné les armes pour pouvoir vaincre ces maux Mais heureusement la voix de l'Eglise s'est faite le defenseur de ce droit humain qu'est la liberté religieuse ! Il y a aujourd'hui 250 millions de catholiques persecutés dans le monde .... les minorités religieuses ici ou là même non catholiques sont également persécutées regardez même au Moyen Orient, ou même des musulmans "normaux" sont persécutés par des islamistes armés par ... l'Occident, siège de la Bête Jamais Jésus n'a forcé quiconque à croire en Lui il a choisi 12 apotres et 70 disciples et a institué une Eglise qui sème et germe , fructifie peu à peu sur le sang et la peine de ses enfants , dussent ils etre martyre dans le sang pour sauver leurs bourreaux . C'est de Jésus que l'Eglise témoigne qu'IL est le seul Sauveur , Dieu vivant et dont son Corps qu'est l'Eglise accomplit Son Oeuvre dans le monde et achève toute sanctification par ses membres . . L'eglise n'est pas le peuple de Dieu comme dans le 1er testament , mais une famille rassemblant tous ceux qui ont cru à la Parole de Dieu et de ses apotres et disciples, non depourvus de Sacrements et de Grâces Puissantes " à tous ceux qui l'ont reçu il a donné Pouvoir d'êttre enfants de Dieu " dit le premier chapitre de st Jean et la dernière Parole de Jésus sur la terre. a dit encore "ceux qui M'accueilleront et accueilleront votre Parole seront sauves... ceux qui refuseront seront condamnés... JE serai avec vous jusqu'a la fin du monde "..... En d'autres termes Jésus s'adresse a chacun et pas à une "collectivité" .... c'est pourquoi la defense de la liberté religieuse qui permet d'être relié et engendré par Dieu, le monde celeste, la communion qui jaillit de la Communion divine Trinitaire, n'a rien mais rien d'hérétique . Elle proclame la LIberté de Dieu d'agir dans la liberté de ses enfants , sa Fidelité , Sa Patience et Son Amour pour chacun d'eux quelle que soit son origine, son histoire , et ... même sa culture et son histoire . Tous il nous arrache à la toxicité du malin qui est vaincu , chacun en son temps . Il faudrait dire Lumen Gentium pour voir la beauté du salut qui se deploie là où l'immensité ne voit que desordre et desolation, souffrance et destruction, aveuglement et corruption. Et aussi Gaudium et Spes . Les uns désespèrent de l'humanité et les autres engagent dans la Vertu d'Espérance et le courage des saints . Je ne pretends pas convaincre mais temoigner de ce que moi je reçois en me fondant sur les textes du Vatican II et nourri de la grace de Dieu par la Vie de l'Esprits Saint qui anime l'Eglise et ma vie spirituelle de vie dans l'Esprit et de communion de toute l'Eglise - qui regroupe rappelons quand même tous ceux qui croient et toutes les eglises apostoliques - sur cette 1ère ligne de Michel Panetier.. "Contraire à la tradition la liberté religieuse qui, pour satisfaire les fausses religions, autorise les citoyens des états onusiens à choisir une religion et à la pratiquer selon les rites de chacune d' ainsi que des états catholiques ont perdu leur prééminence sommés par l'Eglise elle-même."Franchement sur ce point il est heureux que l'Eglise defende le Droit à la liberté religieuse ... comme d'ailleurs elle defend aussi les Droits humains sur les 6 autres colonnes de ceux de tout Etre humain comme des droits inalienables Pardon de ne pas repondre à tous les autres alinéas ... mon point de vue est fondé sur les promesses de Jésus quant à Son Eglise et sur l'Esprit saint qui me découvre et fait rentrer de plus en plus dans ce grand Mystère de Grâce qui nous est faite de participer à l'oeuvre de Dieu dans le temps et là où nous vivons ... Car il ne faut pas l'oublier la Grace nest pas que dans un seul sens elle est , et c'est la doctrine de l'Eglise et de la Tradition de l'Eglise, par essence une Grâce de participation nous coopérons à cette Grâce même que nous recevons . Y suis je fidèle ? que le Seigneur me donne cette Grâce aussi ! ... Comme le dit le,Ps 91. "Sa fidélité est une armure un bouclier ... qu'il en tombe 1000 à tes cotés ... je le defends car il connait mon Nom , JE le rassasierai de longs jours, JE le glorifierai Je ferai qu'il voit Mon Salut "En tous , au jugement dernier Jésus dit il qu'il demandera la carte du baptème ? mais au non baptisé et a moi qui suis baptisé ne demandera t il pas compte des tresors qu'il aura donné , la Grâce qu Il a deposé en moi ...par Son Eglise , une , sainte , catholique et apostolique .... qui la repands surtoutes les âmes à chaque seconde et Dieu seul sait comment ces tresors sont reçus en chacun ? N'est ce pas cela qui compte ? Servir cette Oeuvre Divine et ecclesiale ? PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1855 Azais je ne reconnais pas tout à fait ton style. C'est de toi ? Poses un sujet et un seul, et on pourra répondre. Là c'est trop touffu.==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 1949 1° c'est bien moi qui écrit 2° je reponds à michel qui ne me parle pas que d'un seul sujet ... et je ne reponds d'ailleurs qu' à un seul de ceux qu'il "aligne " par Francoise interposée3° j'avais posé la question à violaine de me citer un seul texte de Vatican II qui soit contraire à la foi, la tradition apostolique , le dogme ou la doctrine elle me repond qu'il y en a 622 mais en citer un seul texte explicitant l'heresie doctrinale , dogmatique ... toujours rien !Bref ton reproche n'est pas à propos Ma réponse est peut être touffue et incomprise , c'est même évident puisqu'elle est incomprise, je la resume. concernant la liberté religieuse proclamée par Vatican II qui affirme que par toutes celles -ci leurs croyants puissent être sauvés où est le texte ? , je reponds qu'il n'en n'est rien et que j'approuve clairement cet énoncé et défense de la liberté religieuse , qui d'ailleurs si elle fait des "morts" et des victimes dans le monde entier sans distinction , son banissement par les ideologies et dictatures et pouvoirs de toutes sortes au service du Dragon vise clairement la foi et prioritairement les enfants de Dieu au sens catholique du terme, bref l'Eglise rassemblement de tous ceux que Jésus est venu sauver et sauve encore en donnant , encore et par Elle, sa Vie et sa Victoire sur la mort , la souffrance et le Malin violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2112 Azaisje n'ai pas étudié la théologie comme vous et tout ce que vous écrivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les véritables causes et les dommages causés par ce concile, les écrits de Monseigneur Lefebvre sont très compréhensifs et je sais que c'est la vérité, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu à enseigné, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule église et nous chrétiens nous défendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, Jésus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du Père , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catéchèses un extrait de ce que dit Monseigneur Léfébvre de ce concile puisqu'il y était J'accuse le Concile - Chapitre I Accès à tous les documents de la bibliothèque de La Porte Latine Accès aux Œuvres de Mgr LefebvreJ'accuse le Concile - Chapitre IRésumé En 1976, Mgr Marcel Lefebvre faisait paraître aux éditions Saint-Gabriel, en Suisse, un petit livre aujourd’hui introuvable J’accuse le Concile ! ». Il y présentait les documents qu’il avait rédigés au cours des quatre sessions de Vatican II. Dans une note introductive, il expliquait son propos “Il est indispensable de démythiser ce Concile qu’ils les responsables de Vatican II ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idées libérales. Mais l’opération terminée, ils dogmatisent le Concile, le comparent à celui de Nicée, le prétendent semblable aux autres sinon supérieur !”PréfaceRien ne semble plus opportun en ces jours où l’affaire d’Ecône » pose le grave problème des intentions du Concile Vatican II et de son influence sur l’autodestruction de l’Eglise, que de publier des documents rédigés au cours du documents manifesteront avec évidence que des orientations libérales et modernistes se firent jour et eurent une influence prépondérante, grâce au véritable complot des cardinaux des bords du Rhin, malheureusement soutenus par le pape Paul équivoques et ambiguïtés de ce Concile pastoral contenaient le poison qui s’est répandu dans toute l’Eglise par l’intermédiaire des réformes et applications conciliaires. De ce Concile est née une nouvelle Eglise réformée que Mgr Benelli appelle lui-même l’Eglise bien comprendre et mesurer la nocivité de ce Concile il faut l’étudier à la lumière des Documents pontificaux qui mettent les évêques, les clercs et les fidèles en garde contre la conjuration des ennemis de l’Eglise agissant à travers le libéralisme et le modernisme, et cela depuis bientôt deux faut aussi connaître les documents des adversaires de l’Eglise et spécialement des sociétés secrètes préparant ce Concile depuis plus d’un il sera très instructif de suivre les réactions des protestants, des maçons et des catholiques libéraux, pendant et après ce conclusion s’impose, surtout après l’immense désastre que subit l’Eglise depuis ce Concile ; cet événement ruineux pour l’Eglise catholique et toute la civilisation chrétienne n’a pas été dirigé et conduit par l’Esprit rendre à l’Eglise de Notre-Seigneur Jésus-Christ et au salut des âmes un immense service que de dénoncer publiquement les agissements des hommes d’Eglise qui ont voulu faire de ce Concile la paix de Yalta de l’Eglise avec ses pires ennemis, soit dans la réalité une nouvelle trahison de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de son Eglise.+Marcel LefebvreEcône, le 18 août 1976Notes à propos du titrePourquoi ce titre J’accuse le Concile » ? Parce que nous sommes fondés à affirmer, par des arguments tant de critique interne que de critique externe, que l’esprit qui a dominé au Concile et en a inspiré tant de textes ambigus et équivoques et même franchement erronés n’est pas l’Esprit Saint, mais l’esprit du monde moderne, esprit libéral, teilhardien, moderniste, opposé au règne de Notre-Seigneur les réformes et orientations officielles de Rome sont demandées et imposées au nom du Concile. Or ces réformes et orientations sont toutes de tendances franchement protestantes et dès le Concile que l’Eglise, ou du moins les hommes d’Eglise occupant les postes-clés, ont pris une orientation nettement opposée à la Tradition, soit au Magistère officiel de l’ se sont pris pour l’Eglise vivante et maîtresse de vérité, libre d’imposer aux clercs et aux fidèles de nouveaux dogmes soit le progrès, l’évolution, la mutation et une obéissance aveugle et inconditionnelle. Ils ont tourné le dos à la véritable Eglise de toujours, lui ont donné de nouvelles institutions, un nouveau sacerdoce, un nouveau culte, un nouvel enseignement toujours en recherche, et cela toujours au nom du est aisé de penser que quiconque s’opposera au Concile, leur nouvel évangile, sera considéré comme hors de la communion de l’Eglise. On peut leur demander de quelle Eglise ? Ils répondent de l’Eglise est donc indispensable de démythiser ce Concile qu’ils ont voulu pastoral en raison de leur horreur instinctive pour le dogme, et pour faciliter l’introduction officielle dans un texte d’Eglise des idées libérales. Mais l’opération terminée, ils dogmatisent le Concile, le comparent à celui de Nicée, le prétendent semblable aux autres sinon supérieur !Heureusement cette opération de démythisation du Concile commence et a bien commencé avec le travail de M. le professeur Salet dans le Courrier de Rome » sur la déclaration de La liberté religieuse ». Il en conclut que cette déclaration est de sujets à bien étudier et analyser par exemple - ce qui concerne les rapports des évêques et du pape, dans la constitution de l’Eglise », des évêques », des missions » ;- le sacerdoce des prêtres et des fidèles dans les préliminaires de Lumen gentium » ;- les fins du mariage dans Gaudium et spes » ;- la liberté de la culture, de la conscience et le concept de la liberté dans Gaudium et spes »;- l’œcuménisme et les relations avec les religions non chrétiennes, avec les athées, y décèlerait rapidement un esprit non catholique. De ces recherches le lien se ferait naturellement avec les réformes issues du Concile. Alors une singulière lumière éclaire le Concile. Elle provoque nécessairement la question ceux qui ont réussi cette admirable manœuvre l’avaient-ils préméditée avant le Concile ? Qui sont-ils ? Se sont-ils réunis avant le Concile ?Peu à peu les yeux s’ouvrent sur une conjuration stupéfiante préparée de longue date. Cette découverte oblige à se demander quel a été en toute cette œuvre le rôle du pape ? Sa responsabilité ? En vérité, elle paraît accablante, malgré le désir de l’innocenter de cette affreuse trahison de l’ si nous laissons à Dieu et aux futurs vrais successeurs de Pierre de juger de ces choses, il n’en est que plus certain que le Concile a été détourné de sa fin par un groupe de conjurés et qu’il nous est impossible d’entrer dans cette conjuration, quand bien même il y aurait beaucoup de textes satisfaisants dans ce Concile. Car les bons textes ont servi pour faire accepter les textes équivoques, minés, nous reste une seule solution abandonner ces témoins dangereux pour nous attacher fermement à la Tradition, soit au Magistère officiel de l’Eglise pendant vingt espérons que les pages qui suivent jetteront une lumière de vérité sur les entreprises subversives des adversaires de l’Eglise, conscients ou que les appréciations des clercs et des catholiques libéraux, des protestants, des francs-maçons sur le Concile ne font que confirmer nos appréhensions. Le cardinal Suenens affirmant que ce Concile a été 89 dans l’Eglise n’aurait-il pas raison !Alors notre devoir est clair prêcher le règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ contre celui de la déesse raison.+Marcel LefebvreParis, le 27 août 1976Violaine PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2215 Si je puis donner mon avis........Pour le pape FrançoisOn va rester très prudent car il y a présomption d'hérésie, comme l'enfer qui n'est plus éternel, Dieu qui veut toutes les religions etc...D'autant plus que le CEC nous apprend que l'Eglise devra passer par une imposture spirituelle. MAIS, il incombe aux cardinaux ou un futur pape de le déclarer ou non antipape. Pour le concileLa réponse a été donné par Jésus à Marguerite la messagère du mouvement des petites âmes quand il lui a dit "Le concile ne portera pas autant de fruits que l'on en espère".Et avant sa renonciation, à propos du concile Benoit XVI parlait d'une "réforme de la réforme".==================================================================================== azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2232 violaine a écrit Azaisje n'ai pas étudié la théologie comme vous et tout ce que vous écrivez est un peu ardue pour moi et sans vouloir noyer le poisson c'est tellement plus simple de lire les véritables causes et les dommages causés par ce concile, les écrits de Monseigneur Lefebvre sont très compréhensifs et je sais que c'est la vérité, je n'ai jamais voulu changer ma religion, ma foi , ce que mes parents m'ont appris, ce que mon catechisme m'a appris c'est ce que Dieu à enseigné, il n'existe qu'un seul Dieu et qu'une seule religion, l'unique et qu'une seule église et nous chrétiens nous défendre et ne pas accepter les autres religions qui sont des fausses religions, Jésus n'a t-il pas dit " allez enseigner les nations , baptiser les au nom du Père , du Fils et du Saint Esprit. Les autres religions n'ont pas le meme Dieu que nous et c'est ce que l'on apprend aux enfants dans les catéchèses un extrait de ce que dit Monseigneur Léfébvre de ce concile puisqu'il y était J'accuse le Concile - Chapitre I Violaine Merci Violaine je vois que tu evoques la liberté de religion ... mais où vois tu que les textes du Concile disqualifient le commandement que Jésus lui donne par ses dernières Paroles données sur la terre Mathieu 28 ? Où vois tu que l'Eglise ait interrompu sa mission partout où elle peut ? Le nombre de baptisés dans le monde depuis 50 ans n'a cessé de grandir considérablement , ce malgré la persécution et les martyres au contraire les martyres pretres et consacrés et fidèles n'a JAMAIS ete si considérable ... Donc je ne comprends pas cette accusation dans les faits . D'accord en France les vocations se sont effondrées . Le shisme et tentative de shisme menée par Mgr lefebvre n'y aura pas ete pour rien , et encore moins je le pense volontiers les desobeissances systématiques des eveques français qui ont detourné le Concile de sa finalité .... apostolique , ce dans un contexte d'infestation ideologique en occident je n'ai pas fait de theologie mais je grandis dans la foi et la prière et l'approfondissement de la vie chrétienne et spirituelle ... toujours dans la fidelité à l4Eglise et à L4esprits sait qui est donné personnellement a chaque fidèle qui prie surtout s'il fait oraison quotidienne . Marthe Robin n'a pas cessé de le dire Avant Vatican l'Eglise n'était pas si parfaite un nonce en France il y a 100 ans et transmettait les avis canoniques sur les consacrés "déviants" à Rome car il y a une rote expliquait que un tiers étaient toxiques avérés et impénitents . un tiers de saints pretres et un tiers susceptibles de le devenir ... Aujourd'hui malgré ce que les medias veulent donner comme image des pretres abuseurs, refoulés ces malheureux sans femme ! et même pedophiles ... alors que 90% des abus sur les enfants est le fait de "familles" , 10% d'éducateurs fonctionnaires ou associatifs , restent 0% avec bien des 0 derrière la virgule pour les consacrés . Bref une inversion accusatoire injuste et à pleurer . J'ai tendance à estimer que les attaques contre le contenu des textes du Vatican , à l'instar de ceux cités ci dessus par Mgr lefebvre et ses supporters surtout qui en ont fait leur nouveau Moise ... ce qui relève d'une religion vetero testamentaire relèvent d'intoxication dans l'écrit que tu transmets c'est suggéré par des verbes conjugués au conditionnel, ça ne s'appuie pas sur des textes concrets, mais la critique porte sur l'interpretation qui en est parfois et en a été donnée par la pastorale episcopale - en particulier en France où elle a été la plus violente rapidement suivie d'ailleurs par d'autres - dont on sait qu'ils ont désobéi au pape Paul VI , par exemple en matière de communion et ce n'est pas Mgr Schneider qui me contredira il a fait tout une lettre là dessus depuis son diocèse du Kazakstan, sans y voir de sa part une telle intention de nuire aux fidèles catholiques au contraire, je pense de bonne foi même , mais les pires predateurs sont toujours convaincus de leur bonne foi St Paul en est la figure la plus connue , c'est vrai aussi même d'islamistes djiadistes aujourd'hui convertis à la foi chrétienne et baptisés dont on voit de plus en plus les temoignages ... Peut être aurait il ete preferable de denoncer ces comportements pastoraux plutot que ...le concile Vatican II et le pape Paul VI et à laisser ceux qui poussaient dans son sillage à ne pas cibler correctement le mal La rupture avec le Vatican n'a pas porté sur la liturgie mais sur le refus de rester dans la communion avec le pape malgré les inombrables tentatives dans cette perspectives y compris par Jean Paul II et par Benoit XVI . C'est avec le pepe François qu'on voit quelques breches s'ouvrir dans ce mur finalement malsain et nocif azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2304 concernant la Mission d'évangeliser de l'Eglise de toujours et donc d'aujourdhui dit ceci source. mission – une exigence de la catholicité de l’Église856 La tâche missionnaire implique un dialogue respectueux avec ceux qui n’acceptent pas encore l’Évangile cf. RM 55. Les croyants peuvent tirer profit pour eux-mêmes de ce dialogue en apprenant à mieux connaître" tout ce qui se trouvait déjà de vérité et de grâce chez les nations comme par une secrète présence de Dieu " AG 9. S’ils annoncent la Bonne Nouvelle à ceux qui l’ignorent, c’est pour consolider, compléter et élever la vérité et le bien que Dieu a répandus parmi les hommes et les peuples, et pour les purifier de l’erreur et du mal " pour la gloire de Dieu, la confusion du démon et le bonheur de l’homme " AG 9.Trouve moi Violaine quelque chose qui soit heretique là dedans, notamment en ce qui concerne ce qu 'elle dit à propos du dialogue avec les autres religions et non-religion aussi d'ailleurs nota la reference RM se refère à l'Encyclique Redemptoris Mater et AG à l'Encyclique Ad Gentes , toutes les deux de Jean Paul II violaineregardantMessages 160Date d'inscription 11/05/2017Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Dim 17 Mar - 2349 AzaisJe pense qu'il est inutile de continuer ce dialogue de sourd, il n'a pas pire que celui qui ne veut pas entendre,de plus vous lire n'est pas facile, je n'ai pas la science infuse mais ce que je connais me suffit pour savoir que je suis dans le bon chemin et dans la véritéViolaine azaisMessages 113Date d'inscription 07/03/2018Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 052 Que chacun juge de l'écoute et du désir de comprendre et rechercher la verite et ce qui contribue a la paix ...... Bonne route à toi vers Pâques ! PhilippeconsacréMessages 1865Date d'inscription 03/08/2010Age 74Localisation Maisons LaffitteSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Lun 18 Mar - 1217 Faut il se culpabiliser d'avoir quelques réticences ? Histoire du Père Steven Scheier jugé par la Miséricorde du Christ - 17 Décembre 2015Publié le 21 septembre 2017 par monSeigneur et monDieuJe m'appelle Steven suis né le 3 mai été ordonné prêtre le 26 mai 1973au Kansas États-Unis d'Amérique dans le diocèse catholique de Wichita. Le 18 octobre 1985 sera une date dont je me souviendrai jusqu'au dernier jour de ma vie. A ce moment-là, j'étais prêtre dans une petite ville du sud-est du Kansas appelée Fredonia. J'étais curé de la paroisse du Sacré Cœur. Ce jour-là, j'avais décidé d'aller à Wichita Kansas, à environ 140 km, auprès de l'un de mes confrères prêtres pour obtenir des conseils à propos d'un problème paroissial. L'AccidentJe devais me rendre à Wichita par une autoroute nationale appelée Autoroute 96. Cette route est très vallonnée et traverse les Flint Hills Grandes plaines nord-américaines. Elle est parcourue par de nombreux gros camions et semi remorques, ce qui la rend assez dangereuse. La dernière chose dont je me souviens est le retour de Wichita tard dans l'après midi. J'ai été impliqué dans une collision frontale avec un semi-remorque de Hutchison, Kansas. Il y avait trois personnes dans ce véhicule. Personne n'a été tué dans l'accident grâce à Dieu ! Pendant le choc, je fus projeté hors de mon véhicule je ne portais pas ma ceinture de sécurité à l'époque et j'ai atterri sur le sol. Je souffrais d'une forte commotion cérébrale et le cuir chevelu sur le côté droit de ma tête a été n'est pas prévu que je surviveJuste derrière moi, voyageant sur la même route se trouvait une infirmière mennonite de Fontenac, Kansas, qui s'est arrêtée. Elle est restée avec moi jusqu'à ce que l'ambulance vienne me chercher. Ce fut grâce à son expertise qu'on a découvert que je souffrais d'une fracture au cou. Elle a informé les ambulanciers qui m'ont traité en conséquence. Si ma tête avait été bougée, même légèrement juste après l'accident, je serais mort d'asphyxie. J'appris plus tard que je souffrais de deux fractures au cou, dont une rupture sur la C-2 seconde vertèbre cervicale qu'on appelle "la fracture du pendu", parce que c'est la rupture au cou qui se produit quand une personne est suspendu par le cou, ce qui provoque normalement une paralysie. On m'a emmené en ambulance à une ville voisine appelée Eureka, qui avait un petit hôpital. Le médecin en charge a recousu mon cuir chevelu à l'arrière de mon crane, puis se rendant compte qu'il ne pouvait rien d'autre pour moi, a appelé l'hélicoptère Lifewatch de l'hôpital Wesley à Wichita, Kansas, pour me transférer dans une plus grande que l'hélicoptère quittait l'hôpital d'Eureka, le médecin disait à une infirmière, qu'il pensait que je ne survivrai pas au voyage entre Eureka et Wichita, qui pourtant n'étaient pas très éloignées.A l'arrivée à Wichita, l'hélicoptère a atterri au-dessus de l'hôpital Wesley, hôpital méthodiste, et l'on m'a admis en urgence vers le centre de traumatologie où j'ai été soigné, puis à l'hôpital principal dans l'unité de soins intensifs. J'étais seulement à environ dix minutes de chez moi à Wichita ; alors ma mère, qui était encore de ce monde, est venue à l'hôpital cette nuit là et est restée avec moi. Un neurochirurgien m'a pris en charge. J'ai beaucoup souffert. Je n'ai pas subi d'intervention chirurgicale, mais l'on m'a mis en traction et équipé d'un casque. Le terme technique pour cet appareil orthétique est "orthèse thoracique cervicale". Ce dispositif orthétique est utilisé pour traiter un grand nombre de blessures au cou. Cette espèce de casque entourait ma tête, et était attachée avec 4 vis, deux à l'avant et deux à l'arrière, vissées dans mon crâne, de sorte que je ne pouvais pas plier ni même déplacer mon cou d'aucune manière possible. Ce dispositif a été monté sur une veste qui était inamovible. J'ai porté deux appareils pendant près de 8 mois. Je me souviens qu'un jour, une des vis est sortie de ma tête. Je n'ai jamais ressenti une telle douleur de ma vie ! Apparemment, ce dispositif orthétique me permettait aussi d'être en traction de sorte que les os des vertèbres pouvaient être alignés et recommencer un processus de guérison. Je ne souhaite ce traitement à personne ! Les médecins m'avaient dit qu'à la suite de cet accident, ils s'attendaient à ce que je reste couché sur le dos, regardant le plafond pour le reste de ma vie, complètement paralysé à partir du cou. Mais Dieu avait d'autres plans !Les prières des fidèlesLe soir de l'accident, un de mes paroissiens téléphone à l'hôpital et s'informe auprès d'une infirmière de mon état de santé ! Celle-ci en service ce soir là lui a dit que les médecins me donnaient 15 % de chance de survie. Cela était donc très grave ! Plus tard, j'ai entendu dire que le soir même, les portes de mon église du Sacré Cœur, ont été ouvertes à tous ceux qui souhaitaient venir prier pour moi. L'église chrétienne et l'église méthodiste de Fredonia ont également ouvert leurs portes ce soir-là. Des participants de ces assemblées m'ont dit plus tard que beaucoup ont passé toute la nuit en prière pour moi. J'étais aussi dans les prières de l'église Mennonite. J'avais donc beaucoup de soutien par la prière. J'ai su par la suite que mes paroissiens ont prié le Rosaire deux fois par jour pour moi une fois le matin, puis de nouveau dans la convalescenceVers la fin de ma période de convalescence à l'hôpital, mon neurochirurgien m'a affecté à un psychologue clinique pour un traitement appelé Syndrome Cervical Post-traumatique. Cette thérapie m'a été grandement nécessaire et appréciable. Je peux dire qu'il ne me reste que très peu de traumatisme émotionnel. Il était bon de pouvoir parler à une personne qui semblait savoir ce que je vivais et ce dont j'avais besoin. Je suis sorti de l'hôpital le 2 décembre 1985 et suis rentré à la maison, chez ma mère, pour récupérer au mieux, et puis chez mon petit frère qui ne vivait pas trop loin à Wichita. Un de mes autres frères, travaillant dans la marine, en congé, était jour et nuit à la maison - ce qui était important pour moi. Mon médecin a constaté un rétablissement en un temps record de ma blessure, cependant il ne pouvait utiliser le mot miracle» dans le rapport final mais on arriverait inévitablement à la conclusion que cela était un miracle».Mon évêque, celui du diocèse de Wichita, a laissé ma paroisse à Fredonia vacante dans la mesure où un prêtre permanent, c'est à dire moi-même, n'était plus en service. Un autre prêtre a été envoyé à la paroisse pour célébrer la liturgie pendant le week-end, et dans une autre ville, Neodesha, jusqu'à ce que je sois complètement été de retour dans ma paroisse en mai 1986. Je me souviens avoir acheté une automobile d'occasion, puis parcourir la route jusqu'à ma paroisse. Je suis heureux de l'avoir fait mais je me souviens que cela a été une expérience assez difficile à l'époque. J'étais revenu dans mon église en avril de la même année pour une Première Communion. Un autre prêtre du diocèse m'avait conduit ce week-end là pour que je puisse être présent à cet évènement été très bien accueilli lors de mon retour à la paroisse du Sacré-Cœur. Mes paroissiens m'ont très rapidement parlé de leurs préoccupations, et des prières qu'ils ont faites pour mon rétablissement et mon retour ici. Les habitants de Fredonia, Kansas, et surtout les paroissiens, ont une grande crainte de Dieu. Quand je suis revenu, il était clair qu'ils m'ont ménagé à cause de mon état de santé. Je l'ai beaucoup apprécié et cela a fait une grande différence sur mon activité à la paroisse du Sacré-Cœur et à celle de Saint-Ignace à fait surnaturelUn jour, peu de temps après mon retour, je célébrais la messe le matin comme à mon habitude, quand quelque chose d'extrêmement surnaturel est arrivé. J'étais sur le point de lire l'évangile de ce jour-là, un évangile que nous avons tous entendu à maintes reprises tout au long de notre vie. C'est l’Évangile selon Saint Luc. Pour être exact, c'est le chapitre 13 de Luc, versets 6 à 9 "Et Il leur dit cette parabole Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva pas. Alors il dit au vigneron Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon tu le couperas».Quand j'ai lu ce passage de l’Écriture, c'était comme si je me souvenais très clairement d'une conversation. En plus de cela, la page elle-même, est devenue lumineuse, s'est agrandie et est sortie du Lectionnaire vers moi. Je me suis mis à trembler et je transpirais. Ma pulsation cardiaque a dû monter à plus de 200. Je me devais de terminer la messe le plus "normalement que je le pouvais. Quand la messe a été terminée, je suis allé rapidement dans mon presbytère, m'asseoir dans une chaise longue pour récupérer de cet évènement ; et j'ai essayé de comprendre ce qui m'était arrivé et pourquoi cet évangile particulier m'a ramené des souvenirs - et surtout lesquels et concernant quels évènements ?Quelques minutes plus tard, je me suis souvenu de tout, mais ce n'était pas du tout agréable, pour ne pas dire effrayant, car les sentiments que j'avais éprouvés à ce moment-là jugementCe qui va suivre a semblé se produire immédiatement après l' me suis retrouvé devant le Trône du Jugement de Dieu ! Jésus-Christ était le je ne le voyais pas, je L'ai seulement qui s'est passé était instantané» selon notre notion du temps. Il a parcouru toute ma vie sur terre, et m'a accusé de péchés d'action, d'omission qui étaient inavoués, et donc non repentis et non chaque offense, j'ai répondu Oui, Seigneur !».J'avais prévu que lorsque cela arriverait je pourrais inventer toutes sortes d'excuses pour me justifier auprès du Seigneur. Comme par exemple Eh bien, Seigneur, tu sais, cette femme avait beaucoup de caractère et comme je perdais patience avec elle très facilement, et bien je m'énervais et cela arrivait tout le temps !».Eh bien, quand vous parlez à la Vérité en personne, vous n'avez aucune excuse possible, donc tout ce que vous pouvez répondre est oui, Seigneur !» Mère, il est à toi».Le Christ est arrivé à la fin de mon jugement et Il m'a dit Ce que tu mérites pour l’Éternité est l'Enfer».Encore une fois, j'ai dit Oui Seigneur, je sais...». Ce fut la seule conclusion logique qu'Il pouvait donner en voyant toute mon existence. Ce ne fut même pas un choc pour moi ! C'était comme s'il devait honorer mon choix, ma décision. En fait j'avais choisi ma propre condamnation ; Il a simplement respecté mon à ce moment-là, que j'entendis la voix d'une femme "Mon Fils, voudrais-tu bien épargner sa vie, et son âme immortelle ?"Le Seigneur a dit Mère, il a été prêtre pendant 12 années pour lui-même et non pour moi ; en conséquence, laisse-le récolter ce qu'il mérite ! »Mais Elle a répondu Mon Fils, pourquoi ne pas lui donner des grâces et des forces particulières, puis voir s'il porte du fruit. Si cela n'est pas le cas, que Ta volonté soit faite ! ».Il y a eu une courte pause, puis je L'ai entendu dire Mère, il est à toi».Alors j'ai su qu'Elle m'avait sauvé et je suis certain que le lieu où j'aurai dû aller est le seul endroit où je ne souhaiterai jamais mettre les peux vous dire que tout ceci est bien réel. Cette expérience était aussi réelle que lorsque je vous parle appartenu à la fois naturellement et surnaturellement à Marie. Je ne crois pas que j'aurais pu survivre sans la protection de notre Mère du Ciel. Pourtant durant des 12 années, par ma faute, Elle était absente de ma vie et de ma spiritualité. Mais par la Volonté de Son Fils, la Sainte Vierge ne m'a pas partir de ce moment-là, je me suis converti. Converti en tant que prêtre, car auparavant, j'avais un ministère presque professionnel, froid, sans prière du cœur, sans foi véritable... sans dévotion. En fait je ne regrette profondément qu'une chose toutes ces années passées à ne pas avoir aimé Dieu en vérité c'est à dire à ne pas avoir appris à Le connaître et à L'aimer, mais à m'être intéressé à des choses qui ne concernaient pas Dieu ou Ses fidèles. Mais depuis, j'ai compris...Aujourd'hui je suis la preuve vivante de la Justice de Dieu et de Sa Miséricorde grâce à l'intervention de Sa beaucoup de me disent Mais mon Père avec ce qui vous est arrivé, vous deviez avoir auparavant une dévotion particulière envers la Sainte Vierge ! » En vérité, je dois avouer que non ! En tant que prêtre ceci est un acte d'accusation envers moi-même, mais je dois dire que je croyais aux vérités spirituelles telles que les anges, les saints et la Sainte Vierge, mais uniquement avec ma tête - c'est-à-dire que ma connaissance n'était qu'intellectuelle» - et pas avec mon cœur. Les anges et les saints étaient pour moi comme des amis imaginaires. Je croyais en eux, mais ils n'étaient pas réels !Par cet accident j'ai découvert à quel point ils existent ! Il m'a fallu cela pour revenir au Seigneur !On doit se rappeler le jour où Jésus est mort sur le Calvaire. Marie, Sa mère et le disciple qu'Il aimait, Jean, était au pied de la croix, quand Jésus leva les yeux sur eux et avec amour dit Femme, voici ton fils ! Fils, voici ta mère ! ». C'est à ce moment que Jésus a donné Sa mère à nous tous, Ses fils et filles pour qu'Elle nous aime comme Ses enfants ! La Sainte Vierge prend cela très au sérieux ! Elle vient en aide à tout le monde, intercède pour tous, comme Elle a intercédé pour moi. Je ne suis pas quelqu'un de privilégié !Depuis l'accident, j'ai appris une vérité très importante concernant la bienheureuse Vierge Marie et concernant le Père, le Fils et le Saint-Esprit. En fait quelle que soit la demande de la Saint Mère ; Dieu - Père, Fils ou Saint-Esprit ne peut la lui refuser. Il Lui est impossible de ne pas l'exaucer !L'enfer existeJe me suis vraiment rendu compte que j'ai été sauvé de la mort physique et spirituelle. Mais aussi, que l'Enfer existe et que les prêtres peuvent y aller. Par les temps actuels, beaucoup de gens pensent à tort, que Dieu est amour et qu'Il ne pourrait pas punir une personne pour l’Éternité. Ceci est une erreur ! Nous sommes nous tous responsables de garder les commandements de Dieu et d'utiliser le Sacrement de Réconciliation pour que nos péchés soient pardonnés. Si nous pensons que nous ne péchons pas, alors peut-être que nous ferions mieux de faire un examen plus complet de notre conscience. L'une des vérités que j'ai apprise dans mon expérience est le fait que Dieu n'envoie personne au Ciel ou en Enfer, mais que c'est nous qui choisissons. C'est nous qui prenons cette décision, Il honore simplement et confirme notre choix, en le faut dire la vérité ce n'est pas parce qu'un prêtre porte un morceau de plastique blanc à son col le col romain ou une étole, que le Ciel lui est assuré. Un prêtre est tout aussi responsable et peut-être même plus que tout laïc à garder les commandements de Dieu et Il est ordonné prêtre pour les fidèles et pour Jésus Christ. Notre Sainte Mère, Marie, a dit à plusieurs reprises que nous devons prier pour les prêtres et non pas les critiquer. Maintenant, plus que jamais, à l'époque où nous vivons, il est facile de critiquer un prêtre ou un évêque qui nous semble être hors de la voie traditionnelle ! Il faut se rappeler que la Sainte Vierge Marie nous envoie tous en mission !L'expérience m'a changéOn m'a demandé plusieurs fois "Comment cette expérience vous a t'elle changé ? Je ne peux pas répondre complètement à cette question. Je dois dire que pendant toutes ces années, j'étais prêtre pour moi-même, je ne me préoccupais que de moi-même. Je n'étais jamais réellement entré dans le sacerdoce, en tant que tel ! Je n'étais pas très spirituel et ma vie de prière était pratiquement nulle. Bien sûr, beaucoup d'autres paroissiens et confrères croyaient tout le contraire. J'ai plutôt bien caché ces vérités problématiques à tout le été très surpris lors de mon jugement personnel que Jésus n'a pas fait un sondage de popularité. C'était strictement entre Lui et moi, et Il me connaissait mieux que mille autres personnes. J'ai réalisé alors que j'avais seulement essayé de Lui plaire et que ma préoccupation de bien paraître ou du moins essayer à quantité d'autres personnes, étaient une perte totale de temps et d'énergie. Je m'attache maintenant à être un meilleur prêtre que je ne l'étais auparavant. Je remercie constamment le Seigneur et sa Sainte Mère de m'avoir donné une seconde chance. J'essaie de me centrer toujours sur la seule chose qui compte et que j'avais presque perdue pour toute l’Éternité la chance d'aller au ciel et de rejoindre Dieu, les Anges et les Saints pour l’Éternité !Aujourd'huiAvant de commencer mes remarques, je voudrais bien préciser à ceux, pour qui s'applique ce qui va suivre, que je les aime en tant que frères prêtres et comme mes frères en Jésus que je vais dire ne signifie pas que je n'ai jamais été coupable dans les domaines que je vais aborder. Cela indique plutôt des erreurs qui sont encore faites aujourd'hui dans l’Église de Jésus-Christ par ses ministres et disciples. Aujourd'hui il y a beaucoup de domaines dans lesquels je peux honnêtement apporter mon expertise, grâce au fait que j'ai été jugé par le Dieu Tout Puissant et épargné par Sa Divine deuxième partie qui suit est la plus importante de mon expérience que je dois adresser à l’Église catholique du monde de la confessionLe premier point essentiel, partout dans le monde, est celui de la confession. Il suffit d'aller dans une paroisse durant le week-end pour voir la chute et l'effondrement de ce grand sacrement institué par le Christ Lui-même. Jésus a institué ce sacrement lors de Sa première apparition à ses Apôtres après Sa résurrection d'entre les morts. Les premiers mots qu'Il a prononcés après être entré par la porte verrouillée étaient La paix soit avec vous». Puis Il leur dit de nouveau La paix soit avec vous. Comme le Père M'a envoyé, Moi aussi Je vous envoie». Et quand Il eut dit cela, Il souffla sur eux et poursuivit Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés seront pardonnés, et ceux à qui vous les retiendrez seront retenus» Jean 20,21-22. Voilà l'importance de la confession le sacrement de la Réconciliation et la raison pour laquelle les prêtres sont les bénéficiaires de ce pouvoir de pardonner ou de refuser l' quel est le problème ?Le problème est qu'il y a de moins en moins de personnes qui ont un sentiment de culpabilité et par conséquent, ces personnes ne pensent pas avoir commis de péché ! Ainsi on ne se sent pas coupable, il n'y a pas besoin d'aller à la société d'aujourd'hui en a t'elle conscience ?Je reproche à beaucoup de psychologues et de psychiatres d'avoir dit aux gens et parfois publiquement qu'ils ne doivent pas se sentir coupable de ceci ou cela, et qu'ils devraient accuser leurs parents de les avoir élevés comme ils l'ont fait, ou culpabiliser l'environnement les facteurs externes qui a contribué au problème auquel est confronté leur client - la solution qu'ils proposent est d'effacer complètement la culpabilité chez une personne. Ceci est l'un des plus grands phénomènes qui a contribué à la baisse des confessions aujourd' autre raison de cette baisse réside dans le fait que certains» prêtres, quelque soient leurs bonnes intentions, conseillent au pénitent qu'il ou elle n'a pas à se confesser trop souvent ; et puis, quand le pénitent confesse un péché, le confesseur répond au pénitent que tel acte n'est pas toujours un péché, mais le résultat de tension, d'anxiété ou de fatigue. Par conséquent le pénitent ressent ou pense que la plupart de ses péchés n'en sont pas vraiment, mais sont seulement des faiblesses humaines dues à une anomalie ou à un phénomène physique. ***Lire la note à la fin du témoignage.La plupart des catholiques ne disposent pas d'un grand choix de confesseurs. Certains vont à d'autres paroisses que la leur, où il y a un prêtre qui est plus traditionnel dans l'administration du Sacrement de réconciliation. Mais d'autres estiment qu'ils doivent accepter les limites de leur paroisse et bien qu'ils soient désespérément à la recherche de la paix de l'âme, ne veulent pas aller recevoir le sacrement auprès d'un autre prêtre. Le résultat alors est que les gens ne ressentent plus le besoin d'aller se confesser ; et souvent ils estiment que leur confesseur n'est pas aussi compatissant et compréhensif que les prêtres doivent des plus grandes atrocités de la prêtrise aujourd'hui, et qui à l'heure actuelle fait rage de manière endémique dans toutes les régions des États-Unis, est le fait que des prêtres donnent leur avis aux laïcs sur la doctrine de l’Église. Les prêtres oublient parfois qu'ils sont ordonnés en tant que représentants de l’Église, et, par conséquent, doivent prêcher ce que l’Église enseigne. Si un prêtre veut donner son opinion personnelle sur une question qui a été strictement définie par le Magistère de l’Église, il devrait enlever son col blanc, son aube et son étole, et prévenir les personnes auxquelles il s'adresse que, ce qu'il va dire est son opinion personnelle sur le sujet en question. Cela vaut pour la pratique confessionnelle et pour l'homélie. Il faut se rappeler que les prêtres sont ordonnés ministres» de l’Église !Un des plus grandes omissions dans la vie paroissiale de ces 25 dernières années, est le fait que les prêtres dans leurs homélies n'ont pas abordé ou expliqué les thèmes de l'enfer» et de la damnation éternelle». Si c'est le cas, et ça l'est, alors le sentiment d'un paroissien qui penserait qu'il doit venir se confesser, n'est plus du tout présent dans son esprit. Nous n'avons pas voulu troubler nos paroissiens ! Nous ne voulons surtout pas déranger ou bouleverser les riches paroissiens qui donnent de gros chèques à la paroisse, et qui sont de bons donateurs.... ; par conséquent ce qui a été abordé dans les sermons a été tourné vers la paix, l'amour et la joie. Ainsi cela ne va déranger personne, et par conséquent, le prêtre aura donné un "bon" sermon ce week-end là ! Là encore, s'il n'y a pas de culpabilité, il n'y a pas de péché ; alors pourquoi un paroissien irait-il se confesser ?La réalité, aussi, est que le curé de paroisse veut souvent être populaire» et apprécié. Il veut que les gens qui sortent de son église se sentent bien et non empreints de culpabilité. Il souhaite surtout que les gens lui disent après son homélie Père, vous avez donné un sermon fantastique. Cela m'a plu»Qu'est-il arrivé à notre prière ?Le second point qui doit être abordé dans mon témoignage sur les malheurs de l’Église d'aujourd'hui est relatif à la prière ou plutôt à la non-prière !Une évidence d'un dysfonctionnement dans les paroisses aujourd'hui, sont les documents ou tracts que vous trouvez au fond des églises vous informant de toutes les organisations de la paroisse, qui sont là pour aider à trouver une solution, quel que soit le problème rencontré. Il y a des organisations pour les divorcés récents, les veufs, les célibataires, les parents, etc. Le fait est que la plupart de ces organisations ne sont rien de plus que sociales», où une personne peut en rencontrer d'autres qui seraient susceptibles de l'aider dans sa situation car elles ont été confrontées à la Vatican II, qui a été très mal interprété et mal compris, beaucoup de services para liturgiques» ont été abusivement retirés des paroisses du monde entier, à la discrétion du curé d'église ! Comme par exemple des veillées de prières telles que les neuvaines et les Heures Saintes, la simple Bénédiction et même l'Adoration perpétuelle du Saint Sacrement. Il semble que c'est comme si nous disions "la prière est inutile, nous allons trouver une autre manière de résoudre nos problèmes ou une organisation pour remédier à la situation ! ».La prière était "nécessaire" dans le passé, pourquoi ne l'est-elle plus maintenant ?L'autre raison qui pourrait expliquer la disparition de la prière est que prier prend du temps, et le prêtre ne veut pas imposer cela à ses paroissiens. Les temps de prières du prêtre peuvent lui enlever de son temps libre, qu'il pourrait passer devant la télévision, ou en moments de détente avec des amis paroissiens ou d'autres amis que beaucoup de prêtres donnent à leurs paroissiens ou d'autres amis prêtres est Je suis fatigué, s'il vous plaît, ne demandez pas de faire plus». En conséquence, le curé a de plus en plus de temps pour ne faire absolument rien... L’Église doit se dépouiller» ?Un autre domaine où nous assistons à une nette diminution de la spiritualité est dans ce qui se passe, ou ce qui est déjà arrivé, à l'intérieur de beaucoup de nos nom de l'œcuménisme, beaucoup a été fait pour nous dépouiller de notre foi catholique et nous enlever ce pour quoi nous avons été baptisés. Combien d'églises aujourd'hui n'ont plus d'agenouilloirs, de grands sièges de théâtre sont suffisants ! Il n'y a plus aucune station du chemin de Croix, peu ou pas de statues, pas de lampions ou de bougies, pas d'image de Jésus, de Marie ou d'un Saint, et plus de Crucifix il peut y avoir une Croix, mais le Crucifix en général est retiré....La perte du sens du sacréDe plus, le fauteuil présidentiel» de l'autel a remplacé le tabernacle au centre de l'église. Le prêtre est maintenant le point central, plus que le tabernacle qui contient des galettes de pain» comme disent certains.... Le tabernacle est maintenant mis sur le côté», ou même malheureusement parfois dans une autre pièce de l'église, mais certainement non visible ! Ce que font les croyants démontre l'ambiance, ou l'absence d'ambiance à l'intérieur des églises. Au lieu de faire une génuflexion devant le Saint-Sacrement, le prêtre et les paroissiens ont une petite courbette. La génuflexion est tellement dépassée, c'est bien connu non ? Les paroissiens ont été encouragés voir parfois forcés, à rester debout pendant la pourrait parler aussi de la manière dont certains paroissiens s'habillent de nos jours à la messe ; très décontracté, si ce n'est presque débraillé !... et des rôlesEncore aujourd'hui dans certaines paroisses, des ministres laïcs ont été chargés de faire presque tout, excepté de célébrer la messe, d'entendre les confessions, de baptiser et de marier. Je connais une paroisse dans l’État de Washington, où le prêtre laisse une femme laïque donner l'homélie durant les messes dominicales, trois week-ends sur quatre !Dans certaines paroisses, le curé sera assis dans le fauteuil au moment de la communion tandis qu'un ministre extraordinaire distribuera la Sainte Communion sous l'une des deux espèces. Ceci est interdit ! Mais il semble que le prêtre ait mieux à faire !Manque de solidaritéDans les années 1950, on disait qu'il n'y avait pas de meilleure fraternité qu'entre prêtres. A cette époque, c'était probablement vrai. Mais les choses ont changé depuis. Les prêtres ne sont maintenant plus aussi attentifs à leurs confrères. Dans un diocèse aux États-Unis, et je suppose qu'il en est de même pour tous les diocèses à travers le monde ; les prêtres peuvent voir leurs confrères de deux façons si l'un d'eux fait un travail spirituel profond dans une paroisse, alors ils diront Mais qu'est ce qu'il essaie de prouver ? »; ou bien au contraire si un autre curé a commis certaines erreurs, alors ils diront Vous voyez, je vous l'avais dit. Mais qu'est ce que vous attendiez de quelqu'un comme ça ? ».Cela est triste ! Où est le prêtre à qui l'on peut demander de l'aide ? Si l'on va à la rencontre d'un confrère pour obtenir de l'aide spirituellement ou matériellement, l'entrevue se transformera automatiquement à prendre un verre» ou à discuter de football». Après tout, quand les prêtres se réunissent, ils ne devraient pas parler boulot», mais ils devraient profiter de leur sport préféré ou de leur dîner, et ne pas retourner cette situation en une séance de conseil. Mais, assez ironiquement, nous avons encore dans nos diocèses des prêtres qui sont désignés comme prêtre d'un prêtre». Ceux-ci sont vus comme des exemples, chargés d'être une aide et une écoute pour leurs confrères. Normalement, nous devrions pouvoir aller rencontrer, si nécessaire, n'importe quel prêtre dès que nous avons des catéchisme et la pratique religieuseLe dernier domaine de préoccupation de nos objectifs porte sur les classes de cours de catéchisme. Au moins depuis le début des années 70, nos cours de religion catholique ont été quasi vidés du point de vue de la doctrine et du dogme catholique. J'ai vu des textes du catéchisme primaire qui avaient une image d'un Jésus souriant sur une page et sur l'autre, une phrase en gras qui disait Jésus vous aime» ! Voilà ce que nos enfants ont appris toutes ces dernières années. On a délaissé l'apprentissage des Commandements de Dieu, des lois de l'Eglise, du péché mortel et véniel, et de la différence entre les deux. Les enfants n'apprennent plus à faire une bonne confession en examinant leur conscience. Ils ne connaissent plus la Vérité de la Présence Réelle de Jésus dans le Saint manière ultra-décontractée des fidèles de recevoir la Sainte Communion a amplifié ce de parents ne vont plus à la confession ainsi leurs enfants n'y vont pas non plus. Ils ne les inscrivent plus au cours de catéchisme. Ils veulent que leurs enfants les aiment donc, ils ne les forcent pas !La liste des incohérences - ou monstruosités dans certains cas - pourrait continuer, cela donne au prêtre et aux laïcs une idée de la direction que prend l'Eglise aujourd' tout cela va t'il nous mener ? Je ne suis pas un prophète, mais je sais que cela n'est très certainement pas ce que Notre Seigneur attend de son Eglise !Est-il trop tard pour changer ? Encore une fois, Jésus nous dit qu'il n'est jamais trop devons tirer parti de Sa Miséricorde pendant qu'il en est encore temps. Quand il viendra en tant que Juge, il sera trop tard pour en bénéficier ! Dieu a annoncé à Sainte Faustine Kowalska qu'il allait revenir non comme roi de Miséricorde, mais comme juste Juge.Il est patient, Il est miséricordieux et Il est affectueux ! Sachons nous ouvrir à Son Amour si bon, au travers de Son église, de Ses ministres choisis, de Sa Parole de Vie et de Ses Steven Scheier *** Note de l’Éditeur Certains prêtres disent aux personnes mariées uniquement civilement ou encore aux personnes vivant en concubinage ou pacsées ou encore divorcées et remariées qu'elles peuvent communier sans se repentir et se confesser. En cela, ces prêtres sont justiciables et devront répondre à Dieu au jour du jugement de la perte de ces âmes qui auraient dû se repentir s'ils leur avaient expliqué que Dieu ne permet les rapports sexuels entre hommes et femmes que s'ils sont mariés à l’Église et qu'ils ne peuvent communier tant qu'ils ne s'engagent pas à une continence complète. On parle aujourd'hui de la communion au cas par cas pour les personnes en situation d'irrégularité Amoris Laetitia et c'est pourquoi tant d'âmes et de prêtres vont perdre leur âme. Personne n'a le droit d'ajouter ou de retrancher un seul mot à la Parole de Dieu. Un adultère est un péché mortel et le restera toujours. Certains prêtres n'avertissent même pas ceux qui prennent des moyens de contraception alors que c'est un péché mortel, même si certains, dans l’Église, disent que de nos jours ceci est permis. C'est faux ! Dieu va en demander compte. D'autres prêtres, alors qu'ils connaissent le péché de certaines âmes leur donnent la Communion alors que ces âmes pratiquent le Nouvel Âge, le Yoga, le Reiki ou appartiennent à des sectes telles que la Franc-maçonnerie, la Rose-Croix ou autre ramification de la Bête. Dieu ne plaisante pas quand Il dit dans l’Évangile Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses anges. » MT Ceci s'applique aux prêtres infidèles qui passeront l’Éternité loin de Lui. Beaucoup de prêtres trahissent la doctrine et sont coupables de la perdition des âmes. Le Père José Maniyangat de Floride qui a un grand ministère de guérison, après son expérience de mort imminente a expliqué qu'il a été surpris lorsqu'il a vu en enfer même des prêtres et des évêques qu'il ne s'attendait pas à trouver là. Il raconte que plusieurs d'entre eux y étaient parce qu'ils avaient trompé les gens avec leurs faux enseignements et leur mauvais exemple. Certains prêtres sont en enfer pour avoir eu des relations sexuelles avec des femmes sans repentir, pour des péchés de masturbation qu’ils n’ont pas confessés, d'autres prêtres y sont à cause de l'homosexualité ou de la pédophilie. S'ils s'étaient confessés et repentis ils seraient peut-être au purgatoire, mais ils ne seraient pas dans les flammes éternelles de l’enfer. Même si on en parle dans l’Église, Dieu n'admettra jamais le mariage d'un prêtre car le prêtre doit être à l'image du Christ et non à celle d'un homme marié. Il y aussi malheureusement des prêtres en enfer pour avoir accepté la franc-maçonnerie dans leur vie. S'ils s'étaient repentis et confessés, Dieu les aurait sauvés. Et nous savons aussi que des essais techniques ont eu lieu en Espagne pour la Messe unifiée Protestants-Catholiques Une abomination pour Dieu qui n'acceptera jamais de telles messes et les prêtres qui y participeront devront répondre sévèrement à Dieu. Nous sommes très proches de la prophétie de Dan. 9, 26-27 Et après les soixante-deux semaines un messie supprimé, -et…ne sera pas à lui, – la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu’à la fin, la guerre et les désastres décrétés. Et il consolidera une alliance avec un grand nombre le temps d’une semaine; et le temps d’une semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »[size] Du blog Voir du Père José Maniyangat[/size]==================================================================================== FrançoiseconsacréMessages 7623Date d'inscription 12/06/2016Sujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Mar 19 Mar - 1343 Bien humblement, merci à tous les intervenants sur ce fil ouvert par Violaine. Vos contributions ont été bénéfiques ET éclairantes. Cela montre que la boite de Pandore a été ouverte en voulant s'ouvrir au monde et au fameux "oecuménisme" lors de ce concile Vatican retrouvé "L'accord de Metz", le livre de Jean confirme bien qu'un accord secret a été conclu dès 1962 entre Moscou et Rome. Des négociations secrètes ont eu lieu entre le cardinal Tisserant, représentant du saint siège et Mgr. Nicodème, représentant du patriarcat de Moscou et, en réalité, du Kremlin. Ces négociations se déroulent dans le diocèse de Mgr. Schmitt, évêque de Metz. On ne pouvait pas mieux choisir car c'est l'évêque qui professe que puisque le monde change, la conception du salut apporté par Jésus-Christ doit changer elle aussi. L'accord de Metz va projeter son ombre, ombre puissante, sur tout l'aspect temporel du changement avoir voulu s'ouvrir au monde, on n'a pas vu venir le piège. En contre partie de la présence de l'Eglise orthodoxe russe, Rome s'engage qu'au cours du concile, il n'y aurait aucune attaque contre le communisme, ni contre la patrie russe. Le concile Vatican II s'ouvre le 11 octobre 1962, les observateurs orthodoxes russes arrivent à Rome le lendemain. Cet accord secret, le refus de condamner le communisme - alors que le concile prétendait s'occuper des grands problèmes de ce temps - fut très mal vu et a renforcé les mouvements progressistes à l'intérieur du catholicisme. D'ailleurs, plusieurs centaines d'évêques, lors de la quatrième session, discutent du "schéma XIII" qui traite de "L'Eglise dans le monde", cela deviendra la constitution pastorale "Gaudium et spes". En novembre 1965, ils sont plusieurs centaines à réclamer par écrit le renouvellement solennel de la condamnation du communisme marxiste-léniniste et stalinien. Le 9 septembre 1965, Mgr. Marcel Lefebvre fait une intervention écrite " page 18 et 19 du schéma 13 il s'agit - en fait - du communisme sous le seul aspect de l'athéisme, sans aucune mention particulière du communisme. De ce texte, on peut déduire que le communisme est condamné uniquement pour son athéisme, ce qui est évidemment contraire à la doctrine enseignée constamment par l'Eglise." Bernard Tissier de Mallerais, Marcel Lefebvre, une vie, Edit° Clovis 2002, p. 321.Comme on le sait, la pétition Carli avec 454 signatures ne sera pas retenue quand vient en discussion la partie du schéma concernant l' dira que Paul VI n'est pas responsable de l'accord de Metz conclu par JEAN sûr, je vous conseille de lire le livre de Jean Madiran. Là, je vous fais un résumé succinct pour montrer que cet "élément" oublié de l'histoire a son importance. Le diable se cache dans les moindres détails, un curieux évènement qui m'avait échappé L'agent soviétique, Mgr. Nicodème, qui avait négocié pour Moscou l'accord de Metz, meurt d'une attaque cardiaque le 5 septembre 1978 - lors d'une entrevue - entre les bras de Jean-Paul Ier pape du 26 août au 28 septembre 1978... Bizarre, vous avez dit bizarre !!!! Contenu sponsoriséSujet Re Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Se tromper avec le pape plutôt que d'avoir avec la tradition, raison contre lui Page 1 sur 1

a la vie a la mort fidele et fraternel